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Le comparateur de prix américain Nextag arrive en France

Déjà présent en Angleterre et en Allemagne, Nextag arrive dans l’Hexagone sur le marché ultra-concurrentiel de la comparaison de prix. Avec un site peu convaincant pour le moment.

Après Shopping.com, racheté
il y a deux ans par eBay, c’est au tour d’un autre spécialiste américain de la comparaison de prix de se lancer en France :
Nextag. Créé en 1999, et après avoir déjà lancé des versions anglaises et allemandes, le moteur vient en effet d’ouvrir une version hexagonale. Le site est spécialisé dans la recherche de prix sur les
produits électroniques, la culture, les vêtements ou encore les voyages et les prêts bancaires. Ces deux dernières catégories ne sont cependant pas encore proposées en France.Pour le moment, Nextag.fr ne risque pas de révolutionner le secteur : le site est doté d’une interface plutôt austère. Et, à l’instar de la quasi-totalité des moteurs de comparaison de prix présents en France, il compare les tarifs
de marchands affiliés. Et non pas ceux de toute la Toile. Un élément qui n’est pas suffisamment explicité. La plupart des acteurs du secteur ont eu droit, pour cette raison, à
un avertissement de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).Pour l’heure, la liste des partenaires francophones est assez restreinte. On y remarque Amazon, Pixmania, Apple, ou encore Les 3 Suisses. Les résultats, par conséquent, se révèlent peu pertinents. Une requête sur
‘ iPaq Pocket PC ‘, par exemple, ne donne que deux choix possibles sur la boutique en ligne de Hewlett-Packard et chez Amazon.

Flux RSS pour être alerté

Nextag propose néanmoins un service intéressant, le cours moyen du produit chez les marchands affiliés, pour permettre à l’internaute de savoir s’il fait ou non une bonne affaire.Vu le trésor de guerre dont Nextag dispose ?” selon le Wall Steet Journal, l’entreprise a levé au début du mois de juin la somme de 830 millions de dollars auprès du fonds d’investissement Providence
Equity Partners ?”, on peut supposer que le site français connaîtra des enrichissements. Outre-Atlantique, la société a par exemple mis en place un système d’alerte par flux RSS, grâce auquel le client est informé de toute variation de
prix.Coté marchands, l’inscription des produits est gratuite. Nextag exploite un modèle au coût par clic. Le cybercommerçant reverse une commission au moteur de comparaison, en fonction du trafic que ce dernier lui apporte. Plus le coût au
clic est élevé, plus le site apparaît en meilleure position dans le classement des résultats.

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Hélène Puel