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Le CacheFlow 545, de CacheFlow, privilégie les performances

Ce serveur traite rapidement les requêtes de contenus, mais manque d’outils d’administration avancés et statistiques.

Le CacheFlow 545 est un serveur de cache matériel de haut de gamme destiné aussi bien aux entreprises qu’aux petits fournisseurs d’accès. Dotée d’une bande passante de 15 Mbit/s, la version testée disposait d’une capacité de stockage de 9 Go (extensible à 36 Go) et d’une mémoire vive de 256 Mo (extensible à 768 Mo).Le CacheFlow 545 est livré en standard avec une seule interface Ethernet 10/100 (deux autres sont disponibles en option). Il peut être configuré en mode proxy traditionnel (ce qui exige de modifier les paramètres d’accès à Internet au niveau du poste client) ou en mode transparent par WCCP (Web Cache Control Protocol). Le CacheFlow est l’un des rares serveurs de cache matériels à gérer WCCP version 2, ce qui le rend interopérable avec des routeurs Cisco.La gestion du cache est, en contrepartie, plus limitée. Pour définir le temps d’expiration des documents, nous avons dû nous contenter d’un indice de ” fraîcheur ” des pages. Il est possible de vider le cache, d’y interdire le stockage de sites, de pages ou de requêtes clients particulières. Par contre, il n’est pas possible de charger manuellement des sites, ni de sauvegarder ou de dupliquer la configuration. Nous avons donc dû exécuter des scripts pour charger les 6,6 Go de données HTML devant servir de base à nos tests.

Plus rapide que le serveur web

Nous avons mesuré les performances du CacheFlow 545 en chargeant successivement, depuis 96 navigateurs, 1 920 requêtes HTTP portant sur des contenus statiques ou dynamiques répartis sur cinq serveurs web (Windows NT 4 et IIS 3. 0). Le serveur de cache répond plus vite que le serveur web d’origine à une requête pour laquelle le contenu n’est pas en cache. En fait, le CacheFlow 545 s’avère capable de gérer indépendamment les objets HTML (et les fichiers images), ne demandant que les éléments de page qu’il n’a pas déjà stockés (lors d’une utilisation professionnelle d’Internet ou de l’exploitation d’un intranet, aussi étendu soit-il, les pages contiennent fréquemment des éléments communs). Après une première série de requêtes, nous avons ainsi pu constater une amélioration des performances d’environ 30 % par rapport aux temps de réponse initiaux.

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Paul Philipon-Dollet