Passer au contenu

La webradio Last.FM apprend le français

Située à Londres, la radio en ligne communautaire passe en version française. Elle diffuse des morceaux adaptés aux goûts, prédéfinis, des internautes.

Musique en ligne, personnalisation et approche communautaire, la
webradio Last.FM cumule les grandes tendances actuellement en vogue sur Internet. Installée à Londres, disponible jusque-là en anglais, elle est arrivée mardi 19 décembre
en version française. Du moins en partie, car le logiciel qu’il faut télécharger pour pouvoir utiliser toutes les fonctions d’échange du site (tags, etc.) demeure en anglais. Sa traduction n’est pas
prévue avant 2007.Le site francophone n’est en fait qu’une transposition de la version originale. ‘ Il n’y a pas de différence de fonctions entre les deux sites, explique Martin Stiksel, l’un des fondateurs du service.
La musique est certes un langage international, mais il subsistait la barrière de la langue sur le site. ‘Le principe, donc, reste le même. Le streaming audio est lancé en fonction des goûts indiqués au préalable par l’auditeur et en fonction de ses écoutes précédentes. En cours de diffusion, sur chaque chanson,
l’internaute peut indiquer si le morceau lui plaît, lui déplaît ou passer au suivant. La programmation suivante en tiendra compte. ‘ Vous vous construisez donc un profil musical personnalisé en utilisant simplement iTunes,
Winamp, Windows Media Player ou votre iPod,
continue Martin Stiksel. C’est ce que nous appelons le scrobbling. ‘Pour bénéficier de ce scrobbling, l’internaute doit juste s’inscrire, gratuitement, puis télécharger le logiciel maison, lui aussi gratuit. Celui-ci permet également de recevoir des recommandations d’autres
utilisateurs, d’entrer en contact avec eux, de créer des groupes, etc. Il permet aussi de ‘ taguer ‘ des morceaux. C’est-à-dire de les caractériser ou ‘ renseigner ‘ pour informer d’autres
auditeurs, et enrichir des listes de morceaux avec des ‘ tags ‘ communs.

65 millions de morceaux revendiqués

Il est aussi possible de s’abonner pour profiter d’autres fonctions, plus avancées, et, surtout, ne pas entendre de publicité. En revanche, impossible de télécharger, encore moins de graver, de choisir un morceau précis, de faire
‘ pause ‘ en cours d’écoute pour la reprendre plus tard. ‘ Last.FM est homologuée en tant que station de radio et ne peut, par conséquent, pas proposer de services à la
demande ‘,
rappelle le site dans sa foire aux questions (FAQ).Last.FM revendique le chiffre impressionnant de 7 millions d’artistes et 65 millions de titres, qui constituent une base de données globale commune aux versions anglophone et francophone du service et à tous les utilisateurs.
‘ Nous sommes actuellement en train de négocier avec les différents organismes de collecte des droits d’auteur afin d’obtenir les licences permettant de diffuser de la musique à l’échelle
internationale ‘,
précise Martin Stiksel. En effet, tous les titres de la base de Last.FM ont été fournis par les maisons de disque, mais pas toujours pour une exploitation mondiale.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Arnaud Devillard