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La prochaine Nintendo Switch utilisera une nouvelle puce Nvidia capable de gérer la 4K

Sensée être lancée dans le courant de l’année, la nouvelle version de la Switch intégrera une nouvelle puce développée par Nvidia qui tirera parti de la technologie DLSS pour un usage sur téléviseur.

On en sait un peu plus sur la partie matérielle de la nouvelle version de la console portable de Nintendo, prévue pour la fin de l’année. On avait déjà appris que le nouvel écran OLED pourrait être signé Samsung. Les nouvelles du jour concernent le processeur central. Ou plus exactement le SoC, la puce tout-en-un qui concentre CPU, GPU, etc. Une puce qui serait toujours développée par Nvidia, mais qui serait logiquement bien plus moderne que le vieillissant Tegra X1 intégré dans les Switch/Switch Lite actuelles (le Tegra X1 date de 2015 !).

A priori toujours basé sur des cœurs CPU ARM (logique, quand on sait que Nvidia se bat pour faire valider son rachat d’ARM), la puce profiterait d’une nouvelle partie graphique prenant en charge le DLSS. Le « Deep learning super sampling » est une technologie introduite en 2019 qui consiste à utiliser la puissance de l’apprentissage profond pour développer des algorithmes améliorant la qualité de la mise à l’échelle. En clair : la carte graphique calcule le jeu dans une définition cible modérée, disons du 900p ou du 1080p, puis les algorithmes DLSS passent par derrière et « étirent » cette définition à de la 4K (par exemple).

Décriée à ses débuts lors du lancement de la série RTX20, la technologie DLSS a depuis fait ses preuves et permet à des cartes graphiques milieu de gamme (ex : RTX2060), d’offrir un meilleur débit de trames (FPS) dans des définitions supérieures.  En intégrant le DLSS dans la nouvelle Switch, à la puissance graphique logiquement limitée (contraintes de dissipation thermique, de consommation énergétique), Nintendo pourrait garantir une bonne image sur les téléviseurs 4K.  

Attention avant de vous réjouir : les algorithmes DLSS ne poussent pas sur les arbres, il faut entraîner l’IA spécifiquement sur chaque titre. Dans un premier temps, seuls les nouveaux jeux qui feront l’objet d’une telle attention devraient pouvoir en profiter. Il appartient à Nintendo et tous les autres éditeurs tiers de « mouliner » leurs vieux titres avec l’aide de Nvidia pour pouvoir profiter du DLSS – on pense par exemple à des titres comme Breath of The Wild ou Doom, qui montrent clairement les limites graphiques de la Switch 1 sur les écrans 4K.

Outre ce nouveau SoC avec plus de puissance CPU et GPU, Nintendo devrait (logiquement) intégrer plus de mémoire vive dans sa nouvelle console : les différentes itérations de la première Switch embarquent 4 Go de RAM. Des améliorations technologiques qui devraient avoir un impact sur le prix, pressenti entre 350 et 400$ (pour presque autant d’euros avec la conversion et la TVA).

Source : Bloomberg

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