En Espagne, cela fait près de cinq ans que la police twitte non stop. En France, cinq directions départementales de la sécurité publique (DDSP) ont ouvert à titre « pilote » des comptes Twitter locaux de la police nationale, a indiqué la DDSP de Loire-Atlantique lors d’une conférence de presse le 13 janvier 2014.
Choisis dans toute la France pour leur représentativité, les départements pilotes sont, outre la Loire-Atlantique, première DDSP à avoir ouvert un compte le 23 décembre dernier, l’Ille-et-Vilaine, le Pas-de-Calais, le Bas-Rhin et les Alpes-Maritimes.
Ces comptes viennent compléter celui de la police nationale @pnationale, ouvert il y a plusieurs mois. Messages de prévention, conseils à la population, bilans d’affaires judiciaires élucidées, signalements de disparitions inquiétantes… l’idée est d’utiliser le réseau Twitter pour « mieux expliquer le fonctionnement de la Police nationale et valoriser ses actions sur le terrain ». Les déviations routières temporaires suite à des accidents ou intempéries, voire certains contrôles routiers, pourront aussi être annoncés sur ces comptes départementaux.
Ainsi trouve-t-on sur le fil de la police du Bas-Rhin une photo de Dynamite, la mascotte des chiens policiers en pleine action à la recherche d’explosifs dans une salle de spectacle… et un tweet annonçant l’arrestation de voleurs de kayaks. Sur celui de la police de Loire-Atlantique, on découvree des informations sur des arrestations, une condamnation et des conseils pour repérer les faux policiers.
« Nous sommes en phase d’expérimentation jusque fin mars », a expliqué le directeur de la DDSP 44, Jean-Christophe Bertrand. A l’issue, « nous allons compiler nos expériences et en tirer les éléments d’instruction » dans la perspective de la généralisation des comptes Twitter à l’ensemble des DDSP.
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