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La nouvelle fournée des PC renforcés de Panasonic

Panasonic renouvelle toute sa gamme de PC portables renforcés ToughBook avec trois nouveaux modèles.

Les gens qui travaillent sur un chantier vous le diront: un PC portable traditionnel ne résiste pas longtemps à la poussière et n’encaisse pas plus d’un «coup de masse». Qui dit rudes conditions de travail, dit donc PC adaptés, comme le sont les portables Toughbook de Panasonic. Trois nouveaux modèles viennent faire évoluer la gamme: les CF-19
MK III, CF- 30 MKIII et CF-52.

C’est quoi un PC portable renforcé ?
Petit rappel. Un PC «renforcé» doit pouvoir encaisser des variations de température allant de
celle d’une chambre froide industrielle à celle d’un chantier en Syrie. Il est capable de
vivre dans la poussière, se plaît quand il pleut, ses prises doivent
supporter de multiples branchements et débranchements et surtout,
surtout, encaisser les «petites» chutes inhérentes à une utilisation
maladroite en environnement extérieur. Et si possible tenir la journée
de travail en mobilité, car on a autre chose à faire que courir après
les prises électriques quand on travaille. Oui, ça en fait des prérequis. Les Toughbook répondent donc à ces besoins, dont la majorité
(variation de température, résistance à l’humidité et aux chocs) est
réunie au sein d’une norme militaire américaine appelée MIL SDT 520F.

Les deux fers de lance
Les deux premiers (CF-19 MK III et CF- 30 MKIII) sont les fers de lance de la gamme, les modèles les plus solides. Solides et ultramobiles. Leur équipement fait presque peur: écran tactile pivotant de 10 ou 13,3 pouces (dual touch en option), GPS intégré, lecteur d’empreintes digitales avec puce TPA (en option), Wi-Fi a/b/g/n, Bluetooth, ports USB renforcés, Firewire, ExpressCard, support de la 3,5G (en option), port série RS 232… A part un lecteur optique, pièce trop fragile pour être intégrée dans un PC de combat, Panasonic a fait rentrer tout ce qu’il était possible de mettre dans ses machines. Une exhaustivité -couplée à un design conçu pour la résistance- qui a forcément un impact sur le poids: il va de 2,3 à 3,8 kilos.
Du côté des raffinements, on citera les sept (!) antennes intégrées aux engins afin de stabiliser et de renforcer les communications Wi-Fi et GPS. Si vous ne captez pas de signal, c’est que vous êtes dans un bunker secret au fond de la Sibérie. Bonne chance.

Si ce sont bien sûr les domaines de la résistance et de l’équipement «extérieur» qui comptent le plus sur ce genre de machine, cela dit la partie électronique classique a son mot à dire. On retrouve ici la plate-forme Montevina avec les processeurs Intel Core 2 Duo SU9300 cadencé à 1,2 (CF-19 MK III) et 1,6 GHz (CF-30 MK III), accompagné de 2 ou 4 Go de RAM selon les versions, 160 Go de disque.
Rien de sexy à attendre du côté de la carte graphique, Panasonic est resté sur du Intel afin d’épargner un point crucial de cette machine: la batterie. Cette dernière devrait, d’après le constructeur, tenir 9 à 10 heures, selon que le client a opté pour Vista ou XP (machine professionnelle oblige, la machin est livrée, toujours en 2009, avec les deux systèmes d’exploitation). Si bien sûr l’autonomie devrait considérablement varier selon non seulement les applications lancées mais aussi les services (Wi-Fi, GPS…) exécutés, compte tenu de la cible -des professionnels prêts à investir une somme importante pour chaque machine-, on est tenté de croire qu’elles tiendront le temps annoncé. Mais le test nous en dira plus!

Un troisième larron moins costaud…
L’autre représentant de la famille est le CF-52, une version un peu moins renforcée (il ne résiste qu’à une chute de 76 cm au lieu de 90 cm), mais plus confortable, notamment grâce à deux LED rouges à côté de l’écran servant à éclairer les touches dans des environnements sombres dans lesquels la lumière «blanche» est à éviter. Quand on vous dit que ce sont des PC de pros…
On retrouve toujours une poignée de transport mais cette fois-ci intégrée dans la carrosserie plastique. Un PC renforcé moins dédié aux environnements extérieurs (pas de GPS), plus centré sur les entrepôts, les laboratoires…

Et vous, serez-vous client ?
Mais qui achète ces PC me direz-vous? On peut citer en vrac les armées, les départements de défense, les industries lourdes, les industries automobiles (Panasonic a un partenariat avec Toyota mais équipe aussi de nombreuses écuries et sociétés du monde l’auto), les professions du bâtiment, etc.

Pour un PC portable qui «encaisse», faut «passer à la caisse»
Ce n’est donc pas le PC de M. Tout-le-monde -2200 euros le CF-30 MK III, 2470 euros le CF-19 MK III… en prix d’appel- mais le menuisier dans son atelier, le plombier qui édite ses factures en déplacement ou tout autre professionnel ayant besoin d’une machine «qui encaisse» devrait être intéressé par ces PC portables de combat. D’autant que selon les contrats (particulier ou entreprise), la garantie s’étend de trois à sept ans. De quoi voir venir…

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Adrian BRANCO