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KPNQwest lance son offre d’accès pour PME

KPNQwest rejoint le cortège des FAI qui vendent de la connectivité aux PME. Un marché lucratif basé sur un maître mot : le forfait. Le câblo-opérateur y va donc du sien avec sa formule FirstLink, des services de ligne louée, de
64 kbit/s à 2 Mbit/s sur fibre optique.

” Nous visons les PME de plus de cent personnes, pour des coûts équivalents à ceux des lignes RNIS, environ 130 francs dans cette configuration “, explique Guy Link, directeur de la communication et
du marketing de KPNQwest France.L’opérateur avance trois arguments pour tailler des croupières à la concurrence sur ce segment très couru. Tout d’abord, FirtsLink propose dans son forfait des prestations complémentaires de gestion de noms de domaine, de boîtes aux
lettres ou de création de minisites Web. Un service plutôt classique.Plus astucieux, l’opérateur mise sur le dual hosting, ou le fait de faire coexister deux abonnements à la fois chez le client. “Celui-ci peut en effet, s’il le désire, tester en parallèle sa
connexion actuelle et la nôtre. Il nous suffit d’installer un routeur par liaison”
, poursuit Guy Link.Enfin, KPNQwest met en avant la qualité de service. “Alors que notre dorsale française était en cours de construction en 2000, nous couvrons aujourd’hui tout le territoire avec quarante-deux points de présence dans
l’Hexagone. Ces réseaux sont connectés à trois de nos euroring, 20 000 km de câble qui bénéficient de deux cent quarante accords de peering, une garantie de débit pour les usagers”
, conclut Guy Link.Six autres boucles européennes seront mises en service d’ici à fin 2001. Elles permettront de rayonner au-delà du Benelux, de l’Angletere, de la France et de l’Allemagne, en direction de l’Europe du Sud et du Nord.L’offre FirtsLink à 64 kbit/s est proposée à partir de 2 500 F HT par mois, et à 13 000 F HT par mois pour l’accès à 2 Mbit/s. Les prix sont variables suivant l’éloignement de l’entreprise vis-à-vis du point de présence de KPNQwest.L’opérateur annonce également l’ouverture en avril 2001 d’un centre d’hébergement situé à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Baptisés Cybercenter, des centres d’hébergement devraient aussi voir le jour à Munich puis à Londres dès cet été.
Des prestations destinées à mettre l’offre à niveau par rapport aux concurrents
Colt Telecom Group ou
Worldcom.

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Francisco Villacampa