Passer au contenu

Jaimelesartistes.fr fermé pour cause d’attaques

Le ministère de la Culture a décidé de déconnecter son site de sensibilisation au projet de loi Création et Internet, cible des ‘ pirates du Net ‘.

Inutile d’essayer de se connecter à Jaimelesartistes.fr, le site conçu par le ministère de la Culture pour promouvoir son projet de loi
Création et Internet :
‘ le site Web demandé n’existe pas ‘, est-il mentionné en lieu et place de
la page d’accueil.Et pour cause, le site a été ‘ temporairement fermé ‘
par le Ministère le 13 mars dernier, à la suite d’ ‘ attaques incessantes de la part des pirates du
Net ‘.
Jaimelesartistes.fr a en effet été victime de nombreuses attaques, en particulier dans la nuit du 11 au 12 mars, lors de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale.Excédé par la situation, l’hébergeur du site, la société Push It Up, décidait dès le lendemain de jeter l’éponge et de se débarrasser de ce site encombrant. Interrogé par nos confrères de
PC Inpact, son fondateur a fait part de son impuissance face à ces attaques et des désagréments subis par ses autres
clients.

‘ Le droit d’expression des artistes bafoué ‘

En l’absence d’informations précises de la part du ministère de la Culture, impossible de savoir si la fermeture du site signifie simplement qu’aucun hébergeur n’a encore été trouvé pour remplacer Push It Up.Le communiqué envoyé par les responsables de Jaimelesartistes accuse en tout cas directement ‘ les groupes de pression qui s’opposent aux droits des artistes. Avec cette fermeture,
c’est la parole des artistes qui est bâillonnée et leur droit d’expression qui est bafoué ‘,
affirme-t-il.Le site devrait être ‘ très prochainement ‘ remis en ligne, mais rien n’indique que ce sera sous sa forme actuelle. Une chose est sûre, son hébergeur devra avoir les reins solides, d’autant
que le débat parlementaire sur le projet de loi doit reprendre à partir du 31 mars.

Lire aussi
le feuilleton de la loi antipiratage

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Julie de Meslon