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iPhone : trois jeux qui iront bien avec vos lunettes de soleil

De l’aventure en HD, du shoot aussi beau qu’hystérique et de la plate-forme exigeante : c’est notre sélection hebdomadaire de jeux pour iPhone.

PD – Prope Discover –

Prope, c’est le studio fondé il y a cinq ans par Yuji Naka, le papa de Sonic. Pourtant, à la vitesse des aventures du hérisson, son dernier jeu préfère une ambiance beaucoup plus posée, quasi-contemplative. En fait, à la façon d’Epic Citadel (avec qui il partage d’ailleurs son moteur graphique), il s’agit surtout d’une démo technique, censée nous faire l’étalage du savoir-faire de ses développeurs.

Comme dans Epic Citadel donc, on retrouve une ville et ses environs immédiats, modélisés avec une précision et une finesse digne d’une console de salon. Mais contrairement au très gratuit titre d’Epic, Prope Discover ne propose pas qu’une balade virtuelle. C’est un petit jeu d’aventure, dans lequel il faut chercher des cartes et autres papillons, en s’appuyant sur quelques indices. Bon, détendez-vous, ce n’est pas Myst, et vous ne risquez pas de vous faire brûler les neurones pendant des semaines. Mais en tout cas, vous en prendrez plein les yeux pendant une demi-heure. C’est déjà pas mal.

Prix : 0,79 €

Deathsmiles

Tout aussi japonais mais beaucoup moins zen, Deathsmiles a déjà fait la joie des amateurs de shoot ’em up et de belles donzelles sur arcade et Xbox 360. Le voilà qui débarque sur iOS, avec, dans ses valises, sa cohorte d’énormes sprites, son animation impeccable, ses explosions à gogo et, surtout, sa tempête de boulettes à éviter. Sans oublier la gestion de l’inventaire façon jeu de rôle, afin de pimper sa gothic lolita préférée. Une référence signée Cave, à qui l’on doit déjà les DonPachi et autres Espgaluda.

Prix : 9,99 € (version « lite » disponible gratuitement)

League Evil

Cousin pixelisé de Super Meat Boy, League Evil vous met dans la peau d’une sorte de Terminator supérieurement agile, chargé de massacrer des scientifiques. Du moins, c’est ce qu’on a cru comprendre. De toutes façons, tout cela n’a pas grande importance. Ce qui compte, ce sont les nombreux tableaux bourrés d’obstacles qui vous attendent et votre capacité à vous en sortir avec classe, aisance et un minimum de frustration. Même s’il n’est pas aussi exigeant que SMB, le cocktail de plate-forme, d’action et de graphismes rétro de League Evil fait mouche.

Prix : 1,59 € (version « lite » disponible gratuitement)

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Corentin Raguenes