Mega Mall Story
On avait déjà longuement parlé de GameDev Story, le génial premier titre de KairoSoft. Il reprenait le flambeau abandonné par Peter Molyneux après Theme Hospital, tout en délaissant le terrain de la gestion complexe pour préférer l’option « mignon et immédiatement compréhensible ». Un peu limité mais terriblement séduisant et addictif. KairoSoft a ensuite décliné le concept avec Hot Springs Story ainsi qu’avec Pocket Academy et revient cette fois avec un titre légèrement différent. Mega Mall Story, lui, louche plutôt du côté du très oublié Sim Tower.
Propulsé à la tête d’un centre commercial, il s’agit de le faire prospérer, en ouvrant et en plaçant judicieusement de nouveaux commerces, des espaces détente et autres infrastructures. Evidemment, ça n’est pas tout, et comme dans les épisodes précédents, une large place est laissée à la recherche. Il faut par exemple développer de nouvelles enseignes, embaucher du personnel ou investir dans les quartiers alentours pour les faire prospérer et attirer de nouveaux clients. Bien plus complet que GameDev, Mega Mall ne s’en tient pas à un écran et à quelques variables à ajuster, mais permet de construire comme on l’entend un centre commercial grand de plusieurs écrans.
L’exploit, c’est qu’il arrive malgré tout à rester totalement craquant et très grand public, même s’il demande quelques notions d’anglais. Peut-être le meilleur jeu de gestion sur iPhone.
Prix : 2,99 euros (version lite gratuite)
Monster Dash
Monster Dash est ce qu’on appellera un jeu de « fuite en avant », genre popularisé par l’excellent Canabalt. Le héros court droit devant lui, en accélérant progressivement : à vous de le faire arriver le plus loin possible en évitant les obstacles sur son chemin. Sauf que le héros de Monster Dash, lui, n’est pas un couard. Il ne fuit pas, il botte des fesses. Celles d’un tas d’ennemis différents à l’aide d’un arsenal hétéroclite : le fusil à pompe de base, mais aussi un uzi, un jetpack-mitrailleuse ou encore une énorme moto.
Ajoutez à ça une réalisation impeccable, des niveaux variés et très typés, et vous obtenez un titre fun et sans prétention qui réinvente mine de rien un genre qu’on pensait en fin de course.
Prix : 0,79 euros
Helsing’s Fire
Ce n’est pas tout neuf, mais c’est tellement bien qu’on s’en veut un peu de ne pas vous en avoir parlé plus tôt. Helsing’s Fire est beau, Helsing’s Fire est drôle et Helsing’s Fire est intelligent. Un tableau, des obstacles, des flambeaux en nombre très limités dont la lumière tuent les ennemis de la même couleur : ça aurait pu être un simple puzzle-game tout bête. Sauf que c’est vraiment très joli, très drôle et littéralement bourré de bonnes idées. Les tableaux se suivent et ne se ressemblent jamais, d’autant qu’ils sont générés aléatoirement au début de la partie.
Prix : 0,79 euros
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