Passer au contenu

Intel abandonne l’agenda de poche REX

L’un des plus petits assistants personnels du marché disparaît. Il n’avait tout simplement pas sa place dans la stratégie adoptée par Intel pour sa nouvelle filiale, Xircom.

C’est désormais officiel : Intel arrête le REX, la gamme d’assistants de poche commercialisée par sa nouvelle filiale Xircom. ” Nous avons commencé aujourd’hui à informer nos revendeurs de cette décision et les
utilisateurs du REX qui s’étaient préalablement inscrits sur le site Web : rex.net
“, confirme Scott McLaughlin, porte?”parole chez Intel.Comme nous le soulignions en janvier dernier, cet agenda de poche n’avait pas vraiment sa place dans la ligne d’Intel et posait un véritable casse-tête stratégique pour le fondeur.En effet, alors que le REX ne représentait pas une importante source de revenus, il avait surtout l’inconvénient de concurrencer des produits commercialisés par les propres clients de la marque, comme l’iPaq de Compaq, qui renferme le
processeur StrongARM fabriqué par Intel, ou les futurs organiseurs compatibles PalmOS.” Le marché de Xircom est désormais celui des produits de connexion, filaire et sans?”fil, pour les équipements mobiles comme les portables ou les PDA. Les deux modèles REX (5000 et 6000) n’entraient tout
simplement pas dans cette nouvelle stratégie
 “, ajoute Scott McLaughlin.Toutefois, Intel entend poursuivre le support téléphonique pour la gamme des organiseurs, jusqu’à la fin de l’année. Tandis que le support technique à travers le Web devrait être assuré jusqu’en 2006, avec le risque qu’il s’arrête bien
avant, s’il n’existe plus de demande pour ce service.Enfin, le site rex.net, qui offrait du contenu pour ces assistants de poche, sera déconnecté définitivement à la fin du mois. Le dernier modèle, le REX 6000, n’aura donc pas fait long feu. Il avait été lancé au début de cette année en
France, au prix de 1500 francs environ, après avoir loupé les fêtes de Noël en raison de soucis techniques.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Jean-Baptiste Su, dans la Silicon Valley