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Intel a trouvé un nouveau moyen de rendre nos PC plus puissants et endurants

Intel propose aux développeurs de suites de sécurité d’utiliser la puissance du contrôleur graphique des processeurs et non des cœurs pour les analyses antivirales. De quoi libérer de la puissance de calcul brute et économiser de la batterie selon lui.

Lorsque vous effectuez une analyse antivirus sur votre PC, le logiciel utilise la puissance du processeur. Effets de bords, tout le système peut ralentir d’un coup et si, en plus, vous travaillez sur PC portable, la jauge de batterie en prend un coup.

Pour parer à ses désagréments, Intel va très bientôt proposer aux faiseurs d’antivirus un nouvel outil : l’Intel Threat Detection Technology (Intel TDT) au sein duquel est présent l’Accelerated Memory Scanning (AMS). Deux nouveautés annoncées au salon américain spécialisé sur la sécurité, le RSA 2018.

Grâce à l’Intel TDT, il sera possible de mettre à contribution le contrôleur graphique intégré des processeurs Core et consorts (en lieu et place des cœurs) afin d’effectuer les analyses antivirales. Avantage ? L’unité graphique est beaucoup moins vorace en énergie mais pas moins efficace.

Plus de puissance pour les autres tâches

Le fondeur des Core espère ainsi à la fois rendre les ordinateurs plus performants en soulageant les unités de calcul cœurs et préserver la batterie, et donc l’endurance des PC portables. Rick Echevarria, l’un des pontes de la division sécurité d’Intel, explique que : « Les premiers tests menés par nos soins montrent que les ressources CPU passent de 20 à 2% ». L’Intel Threat Technology est annoncée comme compatible avec les processeurs de 6, 7 et 8ème génération ce qui devrait permettre à énormément de machines de profiter de ses bienfaits.

En clair, Intel propose d’utiliser une solution basée sur du calcul de type GPGPU et non plus uniquement CPU. Pour rappel, le GPGPU est un procédé de calcul que l’on retrouve beaucoup dans la retouche d’images, le montage vidéo, etc. où la puissance des coeurs du processeur est combinée à celle de toutes les unités d’exécution présentes dans les puces des cartes graphiques pour accélérer la prise en charge de calculs ou de rendus.

Microsoft, déjà sur les rangs

Intel affirme être déjà en discussion avec plusieurs éditeurs de suites de sécurité mais le premier à avoir tenté l’aventure n’est autre que Microsoft. Le père de Windows déclare avoir intégré Accelerated Memory Scanning à sa propre suite de sécurité professionnelle et plus vite qu’on pourrait le penser. En effet, Windows Advanced Protection Threat doit être mis à jour ce mois-ci et devrait embarquer la technologie Intel.

Sources :
Intel (1), Intel (2)

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Aymeric Siméon