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Imagina renaît

Le festival européen de la création de contenus numériques refait surface, avec un bilan encourageant pour l’édition 2006 qui vient de fermer ses portes.

‘ Nous reviendrons l’an prochain ‘, ont déclaré les représentants d’IBM et d’Apple à l’occasion de la cérémonie de remise des Imagina Awards, trophées consacrant
les meilleures productions de l’année dans le domaine de l’image de synthèse. Un ouf de soulagement pour Monaco Mediax, l’actuelle société organisatrice du célèbre salon des images virtuelles qui se tient chaque mois de février
à Monaco, depuis maintenant 24 ans.Car cette manifestation qui a vécu des heures de gloire dans les années 80 et 90 s’était depuis essoufflée. Elle a même connu une véritable descente aux enfers, marquée par onze millions de francs de pertes en l’an 2000
et, dans la foulée, le retrait de l’INA du comité des organisateurs.Aujourd’hui, après plusieurs années de mal-être, Imagina semble, sinon sauvée, pour le moins bénéficier d’un nouveau sursis. De l’avis de plusieurs fidèles de la manifestation, l’édition 2005 avait été assez
catastrophique. Le cru 2006, qui s’est tenu les 1er, 2 et 3 février derniers, leur met du baume au c?”ur.

Egalement un salon d’affaires

Pour remettre Imagina sur les rails, les organisateurs se sont efforcés de convertir la ‘ vitrine technologique ‘ Imagina en salon d’affaires. Difficile de dire si des chèques s’y sont signés, si
de futurs contrats y auront trouvé naissance. Mais assurément, les participants, entre mille et deux mille professionnels, universitaires et étudiants, essentiellement européens, travaillant dans le domaine des images de synthèse, avaient
l’air contents d’être là, et pas seulement à cause du charme de Monaco.Conférences, discussions à bâtons rompus, présentation de produits sur une cinquantaine de stands regroupés dans un espace d’exposition resserré, Imagina reste un lieu d’échange fructueux entre spécialistes des techniques
de modélisation numériques. Tendance assez forte du domaine : les outils originellement pensés pour les marchés de l’audiovisuel (publicité, cinéma, TV, clip) et les jeux d’action gagnent les domaines de l’architecture, de
l’urbanisme, de l’aménagement du territoire.Ainsi, l’agence de communication niçoise IMAGTP a réalisé avec le moteur du jeu vidéo Farcry une ébauche de maquette interactive du futur tramway de Nice. Quant à un logiciel comme Storyviz de Realviz, il
peut servir aussi bien à prototyper les scènes d’un film qu’à scénariser une visite virtuelle dans le futur d’un quartier en voie de réaménagement.

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Eric Larcher