IBM commercialisera, au mois de mars, WebSphere Translation Server, un moteur de traduction automatique pour les entreprises, exploitant des technologies développées par les laboratoires de recherche de la firme. WebSphere Translation Server s’installe sur le back office des sites web, et en particulier au sein de la famille de logiciels WebSphere d’IBM.
Un traitement maximal de 500 mots par seconde
Ce module peut aussi équiper les outils collaboratifs Lotus Domino et SameTime, sur plates-formes AIX, Solaris et Windows NT. Le moteur permet de traduire un contenu anglais en français, allemand, espagnol, italien et réciproquement, mais aussi de l’anglais vers le chinois, le japonais et le coréen, avec une capacité de traitement maximale annoncée de 500 mots par seconde.C’est le premier outil à vocation industrielle d’IBM dans le domaine de la traduction multilingue, mais l’entreprise avait déjà fait conna”tre cette technique avec la gamme bureautique ViaVoice. “Jusqu’à présent, nous avions des solutions pour le poste client, mais rien pour le serveur hormis quelques développements sur mesure en Allemagne”, explique Jean-Marc Langé, responsable, pour la France, des solutions d’entreprise chez IBM Voice Systems.“Notre serveur de traduction est adapté pour fournir une bonne idée du contenu d’un texte ou d’un site mais hélas il n’existe pas encore de standard pour mesurer la qualité d’une traduction”, reconna”t Jean-Marc Langé, interrogé sur la médiocre fiabilité des solutions déjà existantes. “De même qu’en reconnaissance vocale, il faut faire un ajustement avec des essais, lors de l’implantation. Et là, nous comptons bien entendu vendre aussi des services”, poursuit-il. Un coût à rajouter à celui du logiciel : à partir de 10 500 euros par couple de langues et par processeur.
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