Passer au contenu

GorillaPark, plus dépensier qu’une cigale

Créé à l’automne 1999, l’incubateur d’origine hollandaise réalise son troisième tour de table. Un an après avoir levé 40 millions de dollars, il en reçoit 21 de plus.

A l’origine du concept Eight Steps to IPO*, l’incubateur GorillaPark annonce une nouvelle levée de fonds de 21 millions de dollars. La société accueille un nouveau venu dans son capital avec la banque hollandaise Fortis, accompagnée de l’investisseur de même nationalité Nesbic. Ces trois sociétés néerlandaises se retrouvent donc associées dans le projet de relancer l’incubateur.Pour son second tour de table, clôturé en octobre dernier, GorillaPark avait déjà levé 40 millions de dollars. Cable and Wireless (pour 20 millions de dollars) ainsi que ABN MRO, Crescendo Ventures, Deutsche Bank, Nesbic Group, Rabobank et Initiative IP avaient participé à l’opération. Depuis sa création en 1999, GorillaPark a levé un total faramineux de 73 millions de dollars.A ce jour, dix-sept start-up, toutes dans des domaines technologiques ou dans le B-to-B, composent le portefeuille de GorillaPark. Et, contrairement à son slogan, “From idea to IPO”**, GorillaPark n’a accompagné aucune de ses start-up en Bourse. L’incubateur lui-même n’a pas réussi son introduction prévue pour le début de cette année.Après l’échec de son implantation en France, GorillaPark serait, selon
LesEchos.net
, en train d’étudier la possibilité d’acquérir un incubateur français pour réussir à couvrir le marché hexagonal. Pendant ses quelques mois d’activités, GorillaPark France n’avait signé qu’avec deux sociétés : l’éditeur Pulpsport, et Plantes et Jardins, ancienne jeune pousse logée à Republic Alley.* L’introduction en Bourse en huit étapes** De l’idée à lintroduction en Bourse

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Frantz Grenier