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Gmail détecte désormais mieux les pièces jointes vérolées grâce au deep learning

Grâce à un nouveau modèle de détection, la messagerie en ligne bloque 10 % de codes malveillants en plus que précédemment. Pour l’instant, cette technologie est limitée aux documents Office.

Google s’appuie désormais sur des algorithmes d’apprentissage profond, ou « deep learning », pour améliorer la détection de pièces jointes vérolées dans Gmail. Le géant disposait déjà d’une batterie de scanners de sécurité, non seulement pour filtrer les spams et les tentatives de phishing, mais aussi pour bloquer des malwares. Depuis fin 2019, il a ajouté à cet arsenal un module de détection de nouvelle génération, créé à partir de TensorFlow, une plate-forme permettant d’entraîner des algorithmes d’apprentissage automatique.

Ce scanner ne fonctionne pour l’instant que pour les documents Office, qui représentent tout de même 56 % des malwares ciblant les utilisateurs Gmail. L’amélioration est sensible : grâce à cette nouvelle technologie, Google détecte 10 % de codes malveillants de plus dans les documents Office que précédemment. Ce n’est pas énorme, mais c’est une bonne contribution.

Pour autant, il n’est pas question de mettre au rebut les scanners existants. Au contraire, ils resteront connectés, ne serait-ce que pour pouvoir analyser les autres types de pièces jointes. « La combinaison de différents scanners est l’une des pierres angulaires de notre approche de défense en profondeur pour protéger les utilisateurs et garantir que notre système de détection résiste aux attaques adverses », souligne Google dans une note de blog.

Source : Google

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Gilbert Kallenborn