Passer au contenu

Fujitsu Services se regroupe pour se faire un nom

Le groupe de services informatiques japonais veut entrer dans le Top 10 des SSII de l’Hexagone d’ici trois à cinq ans.

La filiale du groupe nippon n’a jamais eu en France la notoriété attendue d’un ténor des services informatiques. Situé derrière IBM GS et EDS à l’échelle mondiale, Fujitsu Services ne figure qu’en
63e position du
classement français, établi par le cabinet Pierre Audoin Consultants selon les revenus 2004. Son objectif : atteindre le Top 10 des sociétés de services d’ici trois à cinq
ans.Pourtant, la baisse de l’activité de la société depuis trois ans ne plaide pas en sa faveur. Dans le contexte de l’atonie du marché des prestations, ses revenus ont fondu comme neige au soleil : ils dépassaient
100 millions d’euros en 2002, contre seulement 60 millions en 2004. Ces difficultés l’ont poussé à conduire, l’an dernier, un plan de licenciement portant sur la suppression d’une centaine de postes.

Trois entités regroupées

Le groupe a longtemps pâti de la fragmentation de son activité en trois entités : Fujitsu Services (ex-ICL), Fujitsu Consulting (ex-DMR) et Fujitsu Technology Solution International (ex-Amdahl). Selon François Argouges, DG France,
elles ?”uvraient ‘ sur un mode indépendant peu efficace ‘.La nouvelle direction française table désormais sur leur fusion, achevée l’an dernier, et sur les synergies qui en découlent pour dynamiser ses opérations. ‘ Nous envisageons 20 % de croissance cette
année ‘
, affirme François Argouges. Une croissance organique qui sera essentiellement le fruit de ventes croisées entre la clientèle des trois ex-entités.La société a également un plan d’acquisitions ciblées. Point de rachat de SSII en vue, mais un positionnement sur les contrats d’infogérance, avec reprise de biens et de personnel. Le but étant d’abord
d’acquérir un centre de données, qu’elle mutualisera par la suite. Une stratégie de développement qui a bien réussi à la société au Royaume-Uni, où, l’an dernier, elle a remporté un contrat de gestion de parc avec la banque
Lloyds TSB s’élevant à 170 millions de livres.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Olivier Discazeaux