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Front Mission : haut du front

Grand classique qui roule des « mechas », Front Mission avait la bonne idée d’être un excellent jeu et la moins bonne de ne pas être traduit…

Front Mission – premier du nom – vient d’un temps où des hits tels que Final Fantasy VI ou Chrono Trigger arrivaient sur notre beau continent et nos Super Nintendo en japonais et en import, moyennant 700 francs.

Développé sur Super Famicom en 1995 par l’excellent studio Enix, ce bijou est le premier d’une longue série : dans un futur proche les soldats se lattent la tronche depuis des Wanzers (connus sous le nom générique de « mecha » au Japon), de gigantesques robots bardés d’armes plus ou moins drôles : mitrailleuses, lance-missiles, tonfas, etc. Quant à l’histoire…

Tu ne parles pas japonais ? On s’en fout

L’histoire ? Voici ce que les non-japonisants en retenaient : une guerre, deux factions et une tragique idylle noyée dans quantité de kanji, hiragana et katakana. Et c’est là que la magie de Front Mission opérait : les différents menus et éléments essentiels étaient en anglais et la linéarité du jeu n’imposait pas de comprendre quoi que ce soit à l’histoire. Les musiques donnaient le ton, le character design de Yoshitaka Amano était excellent, la gestion de l’argent (gagné au fil des missions) et des équipes était simple et l’équipement ainsi que les missions variés. Un vrai combo gagnant qui fit de Front Mission un must en son temps.

Il fut d’ailleurs tellement bon que Square Enix l’a ressuscité fin 2010 pour une nouvelle adaptation très décevante et trop orientée action. Tournez-vous plutôt vers la version PS One ou Nintendo DS, qui furent développées, une fois la ROM Super Nes traduite en anglais par des fans (et donc librement distribuée sur le Net). Vous attendez quoi pour vous y (re) plonger ?

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Adrian Branco