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Elon Musk va pouvoir déployer les antennes de son réseau spatial Starlink en France

L’Arcep a attribué hier une autorisation de fréquence qui permet à l’entreprise du milliardaire américain de proposer, à terme, de l’internet à haut débit par satellite dans notre pays.

Les autorités françaises ont autorisé jeudi le réseau Starlink à fonctionner en France, et officiellement accordé les fréquences des petits terminaux qui serviront aux futurs clients à accéder à un internet à haut débit fourni par des milliers de satellites de la société d’Elon Musk, SpaceX.

L’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a publié jeudi son « autorisation d’exploitation de fréquences liées aux terminaux utilisateurs », les petites paraboles qui feront partie du kit des abonnés à Starlink.

Les fusées SpaceX ont à ce jour mis en orbite autour de la Terre un millier de satellites Starlink, ce qui en fait la constellation satellitaire la plus fournie de l’histoire. Le but est de mailler le ciel pour fournir internet partout sur le globe, avec un temps de réponse très rapide, permis par l’altitude relativement basse des satellites. Cette latence faible et le haut débit promis pourraient s’avérer utiles dans les zones rurales ou qui n’ont pas accès à la fibre ou à du haut débit filaire.

Entre Musk et Bezos, la guerre des étoiles

C’est le projet de fourniture d’internet depuis l’espace le plus avancé, mais pas le seul. Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos, qui se dispute avec Elon Musk la place d’homme le plus riche du monde, selon les semaines et les cours de bourse de leurs entreprises, prévoit sa propre constellation, Kuiper. Mais Jeff Bezos n’a encore lancé aucun satellite dans l’espace.

Pour se connecter au réseau terrestre, le réseau Starlink a aussi besoin, au sol, de quelques stations relais équipées de dômes et de grandes antennes. Trois ont été autorisées préalablement en France à Villenave d’Ornon (Gironde), Gravelines (Nord), et Saint-Senier-de-Beuvron (Manche), mais dans ce dernier village de 350 habitants, la mairie s’y oppose par principe de précaution.

« Les réseaux sociaux, internet, ça existe déjà, pourquoi aller le chercher sur la Lune », a dit François Dufour, paysan à la retraite natif du village et conseiller régional.

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La rédaction avec AFP