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Donald Trump veut finalement sauver ZTE

Le président américain a annoncé qu’il allait finalement aider la marque chinoise à revenir aux Etats-Unis. Un revirement de situation inattendu tant l’avenir paraissait sombre pour ZTE.

ZTE sauvé par Donald Trump ? Dans un tweet, le président américain explique « travailler ensemble » avec son homologue chinois Xi Jinping pour trouver « un moyen de faire revenir rapidement ZTE dans les affaires ». Une décision justifiée par la perte de « trop nombreux emplois en Chine », explique Donald Trump.

L’annonce a de quoi surprendre tant la guerre commerciale envers les marques de smartphones chinoises semblaient jusqu’à présent totale. ZTE avait d’abord écopé d’une amende de 1,2 milliard de dollars pour avoir fait affaire avec l’Iran et la Corée du Nord. Puis le Département du commerce l’avait empêché de se fournir auprès de sociétés américaines, suite au non-respect de certaines clauses, comme les sanctions à l’encontre de ses employés responsables.

Huawei menacé aussi

Depuis, ZTE et Huawei n’ont plus de droit de vendre leurs smartphones sur les bases militaires américaines, par peur d’espionnage. Une enquête a même été ouverte à l’encontre de Huawei qui pourrait subir les mêmes sanctions que son compatriote.

Depuis ZTE est dans la panade. Le 11 mai dernier, il annonçait avoir arrêté la production de ses smartphones faute de composants disponibles. L’un de ses fournisseurs les plus importants est en effet Qualcomm, avec ses SoC et autres puces modem. De quoi mettre ses principaux concurrents, Huawei, Oppo et Xiaomi sur les rangs d’une possible reprise de d’entreprise.

Les conséquences de cette interdiction d’approvisionnement font donc sentir leurs effets de manière très concrète et brutale. Ce sont 75 000 emplois qui sont directement menacés au sein de ZTE. Reste désormais à savoir ce que Xi Jinping a promis en échange à Donald Trump.
Après la passe d’armes de ces derniers mois, il est difficile de croire que le changement de cap du président américain soit seulement dû à une supplique de son homologue chinois.

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Jean-Sébastien Zanchi