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Des PDG parfaits au bout du software

Simone est l’événement de la semaine. Simone, pour ceux qui ne suivent pas l’actualité cinématographique, c’est le personnage principal du film américain d’Andrew Niccol, sorti depuis…

Simone est l’événement de la semaine. Simone, pour ceux qui ne suivent pas l’actualité cinématographique, c’est le personnage principal du film américain d’Andrew Niccol, sorti depuis le 18 septembre. Simone le film, raconte l’histoire d’un réalisateur qui se fait plaquer deux fois, et par l’actrice qu’il avait pressentie pour un film, et par sa femme, car tout arrive toujours en même temps. Jusqu’au jour où, via un ami, il conçoit une femme de synthèse, docile, dotée d’une plastique d’enfer et disponible sur seulement 2 disquettes, grâce à un logiciel spécialisé baptisé Simulation One. Soit dit en passant, trois semaines après la sortie de Monique, la poupée gonflable, la nana de synthèse creuse, semble-t-il, durablement son chemin. Bien que ce ne soit pas évident, cette histoire fait penser à l’éviction de Ron Sommer, Thomas Middelhof et autres Jean-Marie Messier. Et si on produisait des PDG de synthèse ? On prendrait un peu du génie de John Chambers, un peu de celui de Bill Gates, on mélangerait avec du Thierry Breton pour y glisser un zeste de saveur tricolore et un soupçon de Mario Monti pour être tranquille du côté des autorités de la concurrence. Cest ça le message de Simone : la fin des PDG qui dérapent et leur remplacement par des êtres parfaits, stylés, faisant de la dernière ligne de bilan de leur entreprise une sorte de signature raphaélienne, et pour tout dire parfaite.

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