Grâce aux nouvelles puces Core d’Intel, les ordinateurs portables 15″ gagnent en performances et en autonomie par rapport à la génération précédente. Et sans coûter plus cher.
Des mois que nous les attendions, les portables à base du processeur Sandy Bridge d’Intel. Ils étaient bloqués en début d’année par un bête bug de conception. Le souci est réparé, les PC figurent au catalogue de tous les constructeurs, et ils sont globalement très bons ! Parmi la pléthore de machines lancées ce printemps, nous avons retenu les 15 pouces (petit abus de langage, sachant que leur diagonale est de 15,6″, soit 39,6 cm), le format le plus vendu en France avec près de 40 % de parts de marché et une entrée de gamme autour de 500 euros. Les voilà encore plus intéressants grâce à la technologie Sandy Bridge !Ce nom de code désigne la nouvelle génération de processeurs mobiles “ à tout faire ” d’Intel, regroupant sur un même circuit le processeur ? à 2 ou 4 cœurs ? et un circuit vidéo HD. Une haute intégration qui permet d’augmenter la puissance globale de traitement tout en optimisant la consommation électrique. Et ça marche ! Notre sélection offre un net gain de puissance ? de 15 à 20 % à fréquence comparable, d’après nos tests ? sur les précédents Core. Si le circuit vidéo d’Intel, logé au cœur des nouveaux Core i3 et i5 (2 cœurs) ou Core i7 (4 cœurs), est toujours à la peine pour la 3D, il permet quand même de lire tous les flux HD. Dans notre sélection, les portables “ premier prix ” de Packard Bell et Medion (500 euros) décodent ainsi sans problème les MKV et autres vidéos Full HD sur leur écran, ou sur une télé récente en HDMI 1.4. Ces petites machines sont aussi parfaitement à l’aise pour les tâches courantes sous Windows 7 : surf sur Internet, bureautique avancée, retouche d’image… Petit regret : seulement trois de nos modèles sont dotés d’un lecteur Blu-ray (à partir de 950 euros) et deux héritent d’un écran Full HD (1 920 x 1 080 points) pour afficher films et images en haute définition.
Idéals aussi au jardin ! En montant en gamme, les machines gagnent un processeur encore plus puissant – un énorme quad-core dès 800 euros chez Acer ! –, un meilleur disque dur et, surtout, un second circuit vidéo en plus de celui fourni par Intel. Sur la majorité de nos modèles, la deuxième puce 3D est signée Nvidia et gérée en temps réel par l’excellent système Optimus, qui bascule automatiquement, selon les besoins, entre le circuit Nvidia ou celui d’Intel. Mais les portables exploitant ce procédé n’en sont pas pour autant de bonnes machines à jouer ! Pour preuve, c’est une puce AMD, la Radeon HD 6770M, qui offre les meilleures performances 3D au Pavilion 6090ef de HP (1 000 euros).En fait, c’est surtout pour leur autonomie, en très net progrès, que les portables Sandy Bridge nous bluffent. Dans notre sélection, 7 modèles sur 9 offrent au moins 3 heures de fonctionnement à plein régime ou 4 heures et plus en usage “ modéré ” (surf sur Internet, messagerie, traitement de texte…). Une excellente moyenne pour des 15 pouces, qui dépassaient rarement, l’an dernier, les 2 h 30 loin du secteur.Le bénéfice doit néanmoins être relativisé, nos 9 machines n’étant pas de grandes nomades. Elles sont encore lourdes ? de 2,4 à 3 kg ? et encombrantes pour la mobilité. Mais, pour travailler dans le TGV ou au fond du jardin, elles sont idéales, d’autant que la finition et le confort d’utilisation sont globalement convenables, malgré de gros écarts sur le toucher du clavier ou le bruit de la ventilation. Et dès l’entrée de gamme à 500 euros, tous les portables testés ici s’offrent une connectique assez riche, avec de l’USB 3.0 (1 ou 2 prises), une double sortie vidéo (HDMI et VGA en général). Plus une prise réseau Ethernet, presque toujours en Gigabit Ethernet, du Wi-Fi n, souvent du Bluetooth. Tout bon !
Quel portable pour quel usage ? Pas besoin d’une puissance de feu pour faire tourner Windows 7. Au-delà des composants internes, privilégiez le look, le confort et l’autonomie sur batterie.
Notre sélection : Packard Bell EasyNote TS13HR-004FR
Notre préférence dans ce domaine va à l’Asus, qui intègre un lecteur Blu-ray, un écran Full HD et un bon processeur 4 cœurs pour l’encodage vidéo.
Notre sélection : Asus N53SN-SZ162V
Même autour de 1 000 euros, rares sont les portables équipés pour les gros jeux 3D. Dans notre sélection, seul le HP assure une bonne fluidité pour tous les jeux récents, en 1 366 x 768 points.
Notre sélection : HP Pavilion dv6-6090ef
Comment nous avons testé Les 10 portables ont subi les tests standardisés que nous appliquons à tous les ordinateurs. Les capacités pour les tâches bureautiques et multimédias ont été mesurées avec PC Mark Vantage de Futuremark. Pour le jeu 3D, nous utilisons le programme 3D Mark Vantage et le module de test du jeu Resident Evil. Notre test d’autonomie consiste à lire en boucle une vidéo HD, luminosité d’écran au maximum et Wi-Fi actif, jusqu’à épuisement de la batterie.
Près d’un tiers de la note globale est basé sur le niveau d’équipement. Nous avons recensé les composants internes (processeur, mémoire, disque dur, circuit vidéo…), les modules de communication (Wi-Fi, Bluetooth, Ethernet…) ainsi que le jeu de prises présentes (USB 2.0 et 3.0, sorties audio et vidéo, etc.). Nous avons aussi listé les principaux logiciels fournis en plus du système d’exploitation ? Windows 7 Familial, en version 64 bits.
Notre jury a noté le confort d’utilisation des machines selon divers critères : qualité du clavier et de la zone tactile, de la webcam, des haut-parleurs… Le bruit de fonctionnement est mesuré au repos et à plein régime. Nous mesurons aussi la température atteinte par le portable, au niveau du repose-mains ainsi que sous le boîtier. Nous avons tenu compte de l’encombrement et du poids des appareils, ainsi que de l’accessibilité des prises (audio, vidéo, USB…).
Nous mesurons la luminosité maximale et le taux de contraste des écrans à l’aide d’une sonde Konica-Minolta et du logiciel Colorfacts Professional de Datacolor. La note attribuée à l’écran tient aussi compte de sa définition native. Nous avons ici donné une prime aux modèles équipés d’écrans Full HD (1 920 x 1 080), plus sympas pour le rendu des vidéos que les dalles en 1 366 x 768. Surtout quand la machine intègre par ailleurs un lecteur Blu-ray !
HP – Pavilion dv6-6090ef : puissant et joueur Bien équipé, joli, confortable… il a presque tout bon ! C’est l’un des rares de notre grille à faire tourner correctement la plupart des jeux récents. Il mérite son prix coquet, malgré une autonomie faiblarde et une ventilation un peu trop bruyante à plein régime.Prix : 1 000 euros env.
Dell – Inspiron 15R (N5110) : joli et homogène Un bon portable Sandy Bridge pour Internet et les applications courantes ? Ce beau petit Dell fera l’affaire. Pour 600 euros, vous avez un moteur vaillant, un bel écran, un clavier très confortable et même une prise USB 3.0 pour le relier aux périphériques à cette norme.Prix : 600 euros env.
1er : HP – Pavilion dv6-6090ef : Le plus complet Dans le haut de gamme des Sandy Bridge, c’est HP qui signe, et de loin, la meilleure machine de cette sélection avec son Pavilion dv6, à la fois puissant, très polyvalent et confortable. L’engin est plaisant avant même le démarrage : boîtier façon alu brossé, un très bon clavier chiclet à touches bien séparées, un pavé tactile large et réactif… Le tour du propriétaire est plutôt flatteur. Le Pavilion dv6-6090ef est l’un des modèles les mieux dotés en prises de ce comparatif, avec pas moins de 4 connecteurs USB, dont 2 USB 3.0, et une double sortie vidéo HDMI et VGA. Bien entendu, il est aussi paré pour les communications, avec un double module sans fil Wi-Fi n et Bluetooth, plus une liaison Ethernet Gigabit pour des échanges rapides en réseau local. Sous le capot, un excellent processeur 4 cœurs, 6 Go de mémoire, un très gros disque dur (1 To) : ce Pavilion-là est une vraie brute de travail. Pour les loisirs, vous avez droit au lecteur Blu-ray… et surtout à la meilleure puce 3D de notre sélection, ce qui, il est vrai, n’était pas très difficile. Si le Pavilion ne peut être considéré comme une véritable machine de gamer, sa puce AMD Radeon HD 6770M fait tourner la majorité des jeux récents en 1 366 x 768 points, voire parfois en Full HD une fois la machine reliée à un écran externe ou à un téléviseur. Le seul défaut de la machine n’apparaît qu’une fois l’engin lancé à plein régime.
La ventilation se met alors à vrombir gaillardement : c’est vite agaçant dans un petit bureau ou une chambre. Le Pavilion se fait heureusement très discret pour les tâches basiques comme le surf sur Internet ou le visionnage de photos.
La note
14,6 sur 20
Le prix
1 000 euros environ
Les plus
Grosse puissance même en 3D Finition Nombreuses prises
Les moins
Ventilation bruyante à plein régime
2e : Asus – N53SN-SZ162V : Le studio vidéo mobile De l’allure et des muscles pour le N53SN d’Asus, le plus proche concurrent, dans le haut de gamme, du Pavilion 6090ef de HP. Avec ce N53SN, Asus mise tout sur la vidéo HD, avec un écran brillant en 1 920 x 1 080, un lecteur Blu-ray et un énorme moteur à 4 cœurs Core i7 pour les travaux de montage et d’encodage vidéo. Asus ajoute un système audio Bang & Olufsen, pas encore au niveau d’une chaîne hi-fi mais nettement meilleur que les haut-parleurs des concurrents. Un vrai petit studio “ mobile ” … plutôt destiné à rester à la maison : s’il est très beau dans sa coque métallique, l’Asus frôle quand même les 3 kg et tient moins de 3 h sur batterie pour la lecture vidéo en continu.
Mais à la maison, il remplace sans souci un PC de bureau pour presque tous les usages : montage vidéo, bureautique intensive en multitâche ou, pourquoi pas, le calcul scientifique… En 3D, en revanche, il n’est pas aussi bon que le modèle de HP. Sa petite carte GeForce GT 550M ne vaut pas la GeForce HD 6770M de son concurrent pour les titres récents, surtout en Full HD ! Le N53SN fait toutefois tourner correctement pas mal de titres peu gourmands, à condition d’ajuster le niveau de détail. À savoir aussi, l’écran Full HD accuse quelques faiblesses : la dalle se révèle certes spacieuse, très lumineuse… mais peu contrastée, avec des couleurs qui “ brûlent ” un peu vite. Le confort de travail n’en reste pas moins très bon, grâce à un clavier honorable et un excellent système de refroidissement : même en utilisation intensive, le boîtier chauffe très peu et reste plutôt silencieux, contrairement au Pavilion de HP.
La note
14,2 sur 20
Le prix
1 000 euros environ
Les plus
Très bon équipement multimédia Excellent niveau de finition Ventilation efficace
Les moins
Performances 3D limitées Faible contraste de l’écran
3e : Dell – XPS 15 (L502X) : Autonome, mais pas si nomade Autonomie record pour le nouveau XPS 15 de Dell : presque 5 h 30 d’autonomie à plein régime contre 3 à 4 h pour la plupart des concurrents. Paradoxalement, le Dell est aussi… le moins nomade de notre grille, avec son boîtier lourdaud (3 kg seul, 3,7 kg avec le chargeur) et pas pratique à transporter. En cause, une énorme batterie qui déborde sous le châssis en lui donnant un air pataud. C’est heureusement la seule faute de goût du Dell, par ailleurs assez joli et puissant. Il est basé sur un gros processeur double cœur Core i5 (2,3 GHz), 4 Go de mémoire et un excellent disque à 7 200 tr/min de 500 Go. L’appareil n’est pas un cador en 3D, mais sa petite puce GeForce GT 540M, couplée au circuit vidéo intégré d’Intel, fait quand même tourner pas mal de jeux peu gourmands. Le Dell se montre également agréable à utiliser, malgré un échauffement notable et du bruit à plein régime. Même sans pavé numérique, son clavier est pour nous le meilleur de cette sélection : les touches sont larges, la frappe agréable et silencieuse, et le rétro-éclairage modulable permet de travailler ou de jouer dans la pénombre. L’espace gagné grâce à l’absence de pavé permet à Dell d’intégrer deux larges et bons haut-parleurs latéraux, agréables pour la lecture des vidéos. Ici, on est bien servi, avec une belle dalle Full HD, un lecteur Blu-ray, un tuner TV HD et une double sortie vidéo numérique HDMI et DisplayPort. Pour la télé, Dell fournit une petite antenne passive et un adaptateur pour antenne râteau… mais “ oublie ” la télécommande. À ce prix, on pardonne.
Référence à saisir sur le site de Dell : DMFR5-NOOX5M59
La note
13,6 sur 20
Le prix
950 euros environ
Les plus
Autonomie record Prestations en vidéo HD Tuner TV intégré
Les moins
Bruit et échauffement à plein régime Performances en 3D
4e : MSI – GE620-016FR : Gros moteur… et gros bruit ! Bilan mitigé pour cet étonnant et onéreux 15,6 pouces de MSI, surdoué en calcul et doté d’une mémoire phénoménale… mais pas très joueur, ni très agréable au quotidien. Avec ce modèle équipé en standard d’un processeur à 4 cœurs surpuissant et pas moins de 8 Go de mémoire vive, MSI signe bel et bien une brute de puissance, dédiée à l’encodage vidéo en haute définition, au multimédia intensif ou à la création 3D. Le MSI n’est pas qu’en muscles : la coque est aussi solide que soignée, l’écran agréablement homogène, la connectique bien répartie sur les flancs du boîtier. On aime aussi le clavier chiclet, aux touches larges et le bon jeu de prises (1 USB 3.0, HDMI, modules réseau Wi-Fi n et Bluetooth…). Mais, quitte à nous contenter d’un processeur moins puissant ou d’une plus faible quantité de mémoire, nous aurions préféré un écran mieux défini ? le MSI doit se contenter d’une dalle brillante en 1 366 x 768 ? ou une carte vidéo plus douée en 3D que la GeForce GT 540M retenue ici. Et, à plus de 1 000 euros, un lecteur Blu-ray n’aurait pas été de refus, au lieu d’un classique graveur de DVD ! Plus embêtant encore pour une machine aussi chère, la ventilation devient assez bruyante à plein régime… et n’empêche pas le boîtier de beaucoup chauffer : jusqu’à 43°C sur le repose-paumes, d’après nos tests, après quelques minutes de travail intensif.
La note
13,4 sur 20
Le prix
1 050 euros environ
Les plus
Puissance de calcul 8 Go de mémoire vive Bon clavier
Les moins
Prix élevé Absence de Blu-ray Performances 3D faiblardes Ventilation bruyante
5e : Acer – Aspire 5750G-2634G64MNKK : 4 cœurs pour le prix de 2 Les concurrents ont beau faire des efforts, Acer reste le plus généreux sur la puissance. À seulement 800 euros, cet Aspire 5750G s’offre le même moteur à 4 cœurs que les HP ou MSI qui coûtent, eux, 200 euros de plus ! Autour de la puce magique d’Intel, 4 Go de mémoire et un honnête disque dur de 640 Go : soit une excellente plate-forme pour la bureautique avancée et le multimédia sous Windows 7. Certes, même Acer ne fait pas de miracles : son portable n’est pas surdoué pour le jeu 3D, ni pour la lecture des films en Blu-ray, faute de lecteur idoine. L’écran brillant est par ailleurs cantonné à une définition de 1 366 x 768 points, comme sur les concurrents de milieu de gamme. L’Aspire n’en offre pas moins un très bon rapport qualité-prix, d’autant que la finition s’approche de celle des meilleurs. Le boîtier est joli, presque léger pour une machine aussi puissante (2,5 kg) et d’une bonne autonomie : presque 3 h 30 à plein régime, pas loin de 5 h en bureautique en mode “ économie d’énergie ” . Comme tous les bons portables Sandy Bridge, l’Acer s’offre aussi une prise USB 3.0 (et 2 USB 2.0) pour les nouveaux disques durs, en plus du jeu de prises et de modules réseau classiques. Un très bel ensemble, à peine terni par un clavier un peu mou et un son fadasse. Bonne surprise, la machine chauffe peu et sait rester discrète, même à plein régime.
La note
13 sur 20
Le prix
800 euros environ
Les plus
Le quad-core au meilleur prix ! Finition soignée Autonomie
Les moins
Pas adapté aux gros jeux Clavier
6e ex æquo : Dell – Inspiron 15R (N5110) : Un ensemble équilibré À 600 euros, la dernière mouture de Inspiron 15R de Dell a tout du bon portable Sandy Bridge de milieu de gamme. Basé sur un vaillant processeur double cœur Core i3 avec 4 Go de mémoire et un disque dur à 7 200 tr/min, il est largement assez costaud et réactif pour travailler ou s’amuser un peu. En plus, il est joli et bien fini (quoiqu’un peu trop brillant) et il tient presque 4 h à fond sur batterie. Pas de gros jeu en vue, la puce 3D est trop vite essoufflée, mais elle convient pour les films, en HD ou pas. Et si l’engin est certes un poil lourd pour voyager souvent (2,7 kg), il est parfait pour passer du bureau au jardin ! Couplé à une large zone tactile, le nouveau clavier à touches bien séparées, chiclet, offre un excellent confort de saisie. À l’usage, on aime la disposition intelligente du jeu de prises, placées pour l’essentiel à l’arrière du boîtier. Moins bien, la machine chauffe pas mal lors d’une utilisation intensive, comme un encodage vidéo ou même la simple lecture d’un film HD. D’après nos mesures, la température peut grimper à 45°C au niveau du repose-paumes, pas très agréable pour les mains. Moins grave, mais un peu mesquin, la prise Ethernet de la machine est bêtement cantonnée au 10/100 Mbits, quand toutes les autres dialoguent en réseau en Gigabit Ethernet (1 000 Mbits/s).
Référence à saisir sur le site de Dell : DMFR5-NOOQ1529
La note
11,7 sur 20
Le prix
600 euros environ
Les plus
Bon rapport performances-prix Jeu de prises complet et bien réparti
Les moins
Fort échauffement à plein régime Ethernet 10/100 Mbits
6e ex æquo : Packard Bell – EasyNote TS13HR-004FR : Un bon petit compagnon ! Une très bonne affaire, ce “ petit ” Packard Bell, très bien équipé pour un prix serré, à condition de le dénicher. Juste sous la barre des 500 euros, cet EasyNote fait honneur à la plate-forme Sandy Bridge d’Intel, illustrée ici par un double cœur Core i3 avec 4 Go de mémoire vive et un bon disque dur de 640 Go. Avec ça, le Packard fait tout vite et bien, sans trop chauffer, presque sans bruit. À ce prix-là, on n’a certes pas droit au lecteur Blu-ray, ni au Bluetooth, ni à une puce 3D digne de ce nom.
Le circuit vidéo Intel de la machine, intégré au sein du processeur, est toutefois suffisant pour la lecture des vidéos HD sur l’écran en 1 366 x 768 ou sur une télé 1080p reliée en HDMI. Et comme tous les portables de dernière génération, l’EasyNote s’offre une prise USB 3.0 pour les nouveaux disques et clés externes. Bon point enfin pour le logiciel Photoshop Elements fourni avec la machine. Nous regrettons juste les mauvais haut-parleurs et la finition brillante, un peu clinquante, de la machine, dont l’écran se mue en miroir sous certains éclairages.
La note
11,7 sur 20
Le prix
500 euros environ
Les plus
Excellent rapport équipement-prix Effort sur les logiciels
Les moins
Écran trop brillant Son médiocre
8e : LDLC – Saturne SB1-I3-4-H4 : L’anti-système Chez LDLC, vous n’adoptez pas obligatoirement Windows en achetant un nouveau PC ! Aux utilisateurs un peu éclairés, l’enseigne de commerce en ligne propose une gamme de PC portables 13, 15 et 17 pouces sans système d’exploitation, à compléter par le logiciel de votre choix (Linux, Windows, etc.). Ce modèle Saturne fabriqué par le Taiwanais Clevo joue la carte de la sobriété avec une coque et un intérieur noir mat ? seul l’écran brille – et une configuration simple, mais suffisante pour tous les besoins courants (jeu 3D excepté) : processeur à double cœur Core i3, 4 Go de mémoire et 500 Go de disque dur. L’autonomie se situe dans la moyenne. Nous avons testé ce 15 pouces avec succès sous Windows 7, installé sans problème grâce au DVD de pilotes fourni avec la machine. On aime la belle finition, le clavier chiclet et la richesse de la connectique : 2 USB 3.0, connecteurs HDMI et eSata… La bonne affaire ? Pas tout à fait selon nous : à seulement 500 euros, Packard Bell ou Medion proposent des configurations quasiment identiques, avec une licence Windows et quelques logiciels en prime. Et le Saturne se révèle à l’usage trop bruyant à plein régime.
La note
11,5 sur 20
Le prix
650 euros environ
Les plus
Belle finition Liberté d’installer l’OS de son choix
Les moins
Bruyant à plein régime Rapport équipement-prix tout juste correct
9e : Toshiba – Satellite R850-12G : Trop cher, mon mignon C’est un crève-cœur pour nous que de reléguer ce très joli Toshiba dans les profondeurs du classement, à côté d’un médiocre Medion. C’est que ce Satellite est beaucoup trop cher, à notre avis, pour son niveau de performances et d’équipement : il n’est guère mieux équipé qu’un Packard Bell ou qu’un Medion, justement, proposés à 300 euros de moins ! Un processeur Core i3, 4 Go de mémoire et un disque dur de 500 Go à 5 400 tr/min, ça ne vaut pas 800 euros, d’autant que Toshiba n’est pas spécialement généreux sur la connectique (une seule prise USB 3.0) ou les logiciels. Dommage, car pour tout le reste c’est du bon ! La finition est bien celle d’un spécialiste des portables : une belle coque rouge sombre, un excellent clavier chiclet, une dalle mate (mais en 1 366 x 768 points) pour éviter les reflets. On apprécie aussi le très faible bruit de la ventilation, la très confortable autonomie sur batterie (presque 5 h pour la lecture vidéo en continu) et le poids bien contenu du boîtier (2,4 kg, soit l’un des plus légers de la sélection). Qu’il baisse de 200 euros, et le Toshiba deviendra une bonne affaire !
La note
11,4 sur 20
Le prix
800 euros environ
Les plus
Excellente finition Poids raisonnable Autonomie confortable
Les moins
Beaucoup trop cher face à certains concurrents
10e : Medion – Akoya E6221 : Finition au rabais D’accord, il n’est vraiment pas cher, ce petit Medion sous Windows 7, aussi bien équipé qu’un Dell ou qu’un Toshiba à 600 ou 800 euros. Avec un vaillant Core i3, 4 Go de mémoire et un disque de 500 Go, il assure un bon niveau de performances pour le surf et les applications multimédias courantes. Et, comme les grands, il s’offre une dalle mate anti-reflets, une sortie HDMI et deux prises USB 3.0 pour les nouveaux disques externes à cette norme. Côté finition, en revanche, ce petit Medion souffre de la comparaison avec les autres modèles. Qu’elle est vilaine, cette grosse coque d’un noir luisant, d’aspect bas de gamme et instantanément maculée de traces de doigts ! Le clavier est à peu près potable, bien qu’un peu mou, mais la zone tactile est petite et peu réactive, le son faiblard. Un point positif quand même, l’engin chauffe peu et reste assez silencieux en fonctionnement, même à plein régime. Mais parmi les portables Sandy Bridge à “ petit prix ” , l’EasyNote TS13HR de Packard Bell nous paraît nettement plus intéressant.
La note
10,4 sur 20
Le prix
500 euros environ
Les plus
Très bon rapport équipement-prix Écran mat
Les moins
Finition bâclée Confort spartiate
Les bons critères 1. L’équipement
Pour la bureautique courante, un processeur double cœur Core i3 avec 4 Go de mémoire, comme sur le bon petit EasyNote de Packard Bell, suffit largement. Le passage au quad-core Core i7 se justifie pour les tâches plus lourdes, comme les travaux vidéo. Côté stockage, le minimum syndical est de 500 Go, Packard Bell offrant même 640 Go.
2. Le jeu de prises
Pour remplacer une tour, un 15 pouces doit pouvoir gérer plusieurs périphériques en même temps, via un généreux jeu de prises. On aime ici le luxueux Pavilion dv6090ef de HP avec ses 4 prises USB, dont 2 USB 3.0. Tous nos boîtiers intègrent le Wi-Fi n et le Gigabit Ethernet, sauf le petit Inspiron 15R de Dell, qui reste cantonné au 10/100 Mbits.
3. Le confort de saisie
Au quotidien, la qualité du clavier conditionne largement le confort d’utilisation global d’un portable. Dans notre sélection, le Dell XPS 15 est ici très bon, et le Medion plutôt mauvais. Les pavés tactiles, eux aussi, ne se valent pas, côté dimensions et réactivité. Nous vous conseillons vivement, quand c’est possible, d’essayer le clavier et la zone tactile, portable allumé, avant de vous décider.
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