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Des gestionnaires de hot spots sous une bannière commune

Aéroports de Paris, la SNCF et Total créent l’association France Hotspots. Objectif : promouvoir et faciliter l’accès aux réseaux sans fil dans les lieux de transit.

Gares, aéroports, stations-service… La plupart de ces lieux publics offriront un accès sans fil à Internet dans les prochains mois. C’est du moins la volonté d’Aéroports de Paris, de Total et de la SNCF. Le groupe
de transport prévoit ainsi d’équiper cinquante gares d’ici au mois d’octobre, après avoir expérimenté le Wi-Fi dans six hot spots (la Gare du Nord à Paris, les deux gares lilloises, Bordeaux…)Au mois de juillet dernier, les trois sociétés ont créé l’association France Hotspots afin de partager leur expérience dans la gestion de leurs réseaux Wi-Fi dans les lieux publics. Cette alliance a pour vocation daccueillir de
nouveaux membres, gestionnaires de hot spots.
‘ Il s’agit concrètement de trouver des points communs sur la manière dont on signale la présence d’un hot spot, comment les clients
vont accéder au portail Wi-Fi et aux services… ‘,
explique Jean-Claude Favin Lévêque, chef du département politique des services à la SNCF.

Assurer le dialogue avec les opérateurs Wi-Fi

France Hotspots ne jouera donc pas le même rôle que
l’association Wireless Link, qui regroupe les opérateurs Wi-Fi, ADP Telecom, Bouygues Telecom, Naxos, Orange, SFR et Wi-First. Pour Jean-Claude Favin Lévêque, les deux
associations sont complémentaires : ‘ Les opérateurs travaillent sur les aspects techniques liés au déploiement et à la compatibilité des réseaux. Nous avons une approche usages et services. ‘Les deux associations devront travailler en commun pour assurer une bonne continuité de services entre les hot spots. Autrement dit, pour qu’un client d’un opérateur X puisse accéder aux réseaux gérés
par l’opérateur Y. Elles devront également se concerter en vue de faire évoluer les services et de s’assurer que les réseaux peuvent le supporter. ‘ L’objectif est aussi de voir ce que l’on peut faire ou pas ‘, indique Jean-Claude Favin Lévêque. Selon lui, pas question par exemple, aujourd’hui, de proposer un service de
téléchargement de films en gare. Le débit des réseaux Wi-Fi est encore trop faible pour permettre aux voyageurs, dont le temps est limité, de télécharger un long métrage complet sur leur ordinateur portable avant d’embarquer.

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Stéphane Long