CyberVitrine : des bornes consultables à travers les vitrines

Interview de Philippe Fouché, PDG de CyberVitrine

D’où vient ce projet ?

Avec mon associé, nous avions lancé une société de commercialisation de bornes photographiques argentiques. Cela nous a conduit à acheter Photomaton, puis à la revendre en 1997.

Ensuite, nous nous sommes lancés dans la commercialisation de bornes photographiques numériques, mais ce fut un bide complet. En 2000, nous avons ouvert une galerie commerciale sur le Web que nous avons créée grâce à la vente de site marchand à des commerçants.

Mais ce concept était trop immatériel, et les commerçants ne le comprenaient pas. C’est à ce moment que j’ai eu l’idée de commercialiser des bornes interactives disponibles en magasin présentant les marchands et leurs offres.

Comment vous différenciez-vous de concurrents comme Cyberdeck ?

Notre principal atout est que nos bornes sont consultables à travers les vitrines de magasin. C’est-à-dire que des passants peuvent les utiliser même quand le magasin est fermé. Nous sommes aujourd’hui les seuls à proposer ce type de borne. Ce qui fait que nous n’avons pas véritablement de concurrents. Si nous rencontrons quelquefois Cyberdeck sur certains marchés, c’est que le client n’a pas fait le choix entre une borne ” guichet ” en magasin, et une borne ” vitrine “. Cette spécificité explique pourquoi nos produits coûtent entre 10 000 et 12 000 euros pièce, contre 7 000 à 8 000 euros pour Cyberdeck, par exemple.

Comment commercialisez-vous ces bornes ?

Nous commercialisons ces bornes par porte à porte. C’est une vente dont le cycle est très court. Un commercial est capable de faire des ventes deux semaines après avoir été embauché, ce qui permet de se donner un fonds de roulement nécessaire pour ensuite démarcher des grands comptes. Nous avons aujourd’hui une douzaine de vendeurs en France, et nous avons atteint l’équilibre dès la première année de commercialisation de ces bornes.

Quels sont vos besoins de financements, et que comptez-vous faire de cet argent ?

Nous recherchons 3 millions d’euros pour nous développer rapidement en Europe. Nous visons d’abord la Belgique et la Suisse, puis, l’Allemagne. Tout simplement parce que notre expérience professionnelle nous a donné une bonne connaissance de ces pays, ainsi que des contacts.

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Frantz Grenier