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Copernic danse de nouveau avec Mamma

Après l’échec d’une première tentative de fusion, les deux spécialistes québecois de la recherche ont repris en août leurs fiançailles.

Cette fois-ci est la bonne et la fusion sera conclue d’ici à un mois, à l’issue des dernières étapes de vérification. C’est du moins ce qu’assure Martin Bouchard, président du conseil de Copernic.
Initialement annoncé en novembre 2004, le rachat par Mamma avait été
annulé en avril dernier par Copernic, sans doute refroidi par l’annonce, peu avant la clôture des négociations, de l’ouverture d’une enquête par le gendarme de la
Bourse américaine à l’encontre de Mamma. Ce dernier avait alors répliqué en réclamant à Copernic une pénalité de résiliation de 1,2 million d’euros.Est-ce là la raison du retour de flamme ? Martin Bouchard refuse d’en discuter, se disant ‘ tenu au silence par les autorités boursières, et ce, jusqu’à la signature
finale ‘.
Toutefois, l’entrepreneur de 32 ans affirme que la transaction ne répond pas à des besoins d’argent : ‘ L’année financière 2005 s’annonce comme étant la
meilleure de notre histoire. ‘

Sept millions de téléchargement

Les logiciels de la société, dont l’outil de recherche sur disque dur Copernic Desktop Search, ont rencontré le succès. Auprès des utilisateurs, qui ont été sept millions à le télécharger gratuitement. Mais aussi auprès des
portails et des FAI. À l’heure actuelle, six grands acteurs, incluant America Online (AOL) et l’allemand T-Online, utiliseraient l’outil à leurs couleurs.Pas question pour autant d’insérer des publicités dans le logiciel distribué gratuitement. ‘ Contrairement à Google, nous avons décidé de nous tenir à l’écart de cette voie, car nos utilisateurs,
expérimentés et conscients de leurs choix, ne nous suivraient pas ‘,
affirme Martin Bouchard. Ce qui n’empêche pas ‘ certains ‘ de ses six grands clients d’en faire usage.D’ici à deux mois, Copernic Desktop Search arborera de nouvelles fonctionnalités typiques des outils de recherche sur Internet, telle la suggestion de corrections en cas de fautes de frappe. ‘ À
l’image de Firefox qui a réussi à conquérir des parts de marché de près de 10 % chez les fureteurs
[navigateurs Internet, NDLR], nous désirons obtenir des parts de marché intéressantes, et non pas nous battre de
front contre les MSN, Google et Yahoo! de ce monde ‘,
conclut Martin Bouchard.

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Jean-François Barbe à Montréal