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Compact numérique recherche grand-angle et stabilisateur optique

L’absence de stabilisation optique et de grand-angle pénalisent ce compact au profit de son grand-frère, le S600.

Je suis un compact 10 mégapixels, je suis stabilisé mécaniquement et disponible dès ce mois-ci en trois couleurs, qui suis-je ? Le NikonCoolpix S550.

Parmi sa collection printanière, le fabricant nippon lance uncompact milieu de gamme, épais d’à peine 2 cm  et doté d’un zoom puissantx5. Techniquement, il ressemble beaucoup au S600dont nous vous avons déjà parlé, avec un petit changement au niveau del’optique, puisque celle-ci perd le grand-angle -en passant de 28 à 36mm- au profit d’un téléobjectif plus puissant -un 180 mm.

Et Nikon demettre en avant que son appareil est le plus fin du monde à être équipéd’un tel zoom (x5). Autant la focale du S600 était séduisante, autantcelle du S550, plus centrée sur le zoom, perd un peu d’intérêt. Lesappareils fins et légers ont davantage vocation à être dans les sacs à main qu’à photographier les caribous dans le Grand Nord.Cela dit, un 36 mm n’est pas rédhibitoire et certains utilisateurs ytrouveront leur compte.

Niveau définition, le capteur généreux de 10 mégapixels permettrade sérieux recadrages, ce qui est plutôt bien. Avec un bémol toutefois :la stabilisation de l’appareil n’est que mécanique, et la montée en ISO,c’est bien joli, mais ça dégrade sérieusement l’image.

Aussi, il faudraque le procédé soit bien au point et l’optique suffisamment lumineusepour alimenter correctement les 10 millions d’unités. Un challenge quetous les constructeurs tentent de relever avec plus ou moins de brio.

Comme tous les Nikon, le S550 bénéficie de la correctiondes expositions grâce à la technologie D-Lightning ; on retrouveaussi la reconnaissance des visages, de même que lacorrection des yeux rouges. Point de viseur électronique, mais un unique et a priori bon écran de2,5 pouces (6,35 cm) de 230 000 pixels, soit une bonne définitiond’image.

Disponible ce mois-ci en noir, acier et bleu -autant dire pas dans lescouleurs les plus folichonnes de la création- à 249 euros, leS550 a un intérêt un peu moins évident que le S600, un poil plus cher -300 euros- mais bénéficiant d’un grand-angle et d’une stabilisation optique.

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Adrian BRANCO