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Cliquer sur une bannière, c’est presque acheter

Le taux de clics sur les publicités en ligne étant en baisse, il est plus que jamais essentiel de bien cibler les internautes ” cliqueurs “.

Depuis l’apparition de la première bannière sur le site de Wired en 1994, les taux de clics sur ces publicités internet sont en chute libre : de 1 % il y a deux ans, on est passé à 0,3 % aujourd’hui. Pour maximiser leurs investissements publicitaires, les annonceurs ont donc intérêt à évacuer en priorité de leur plan média les internautes qui cliquent peu ou pas sur les bandeaux.Première population à exclure, selon Ipsos-Médiangles : les internautes ” basiques “. Ils viennent de faire connaissance avec le net et n’en ont qu’un usage très faible. Ils sont a fortiori sous-représentés parmi les ” cliqueurs “.Sur le plan des catégories socio-professionnelles, on observe que les cadres supérieurs, sûrement pressés, cliquent moins que les autres. Autre constat d’Ipsos-Médiangles, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les grands portails et sites communautaires drainent énormément de ” cliqueurs “.Lycos, Kelkoo, Ibazar ou Multimania, notamment, sont plus visités par des personnes ayant déjà cliqué sur des bannières que par l’ensemble des internautes. Un bon point pour ces sites qui figurent parmi les plus touchés par le ralentissement publicitaire actuel. Un effort de ciblage est donc essentiel, surtout lorsque l’on sait que les ” cliqueurs ” achètent beaucoup plus que l’internaute lambda sur le réseau.

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La rédaction