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Cityscoot va ajouter un second casque à ses scooters en libre service

D’ici septembre, il sera possible d’emprunter un Cityscoot à deux grâce à un second casque situé dans un coffre à l’arrière. Le service ne veut pas se faire avoir par ses nouveaux concurrents. 

Dans un mail envoyé à ses utilisateurs réguliers, Cityscoot annonce qu’il est en train d’ajouter à certains de ses scooters en libre-service un coffre « top case » dans lequel se trouvera un second casque (le premier est sous la selle).
Cette nouveauté, annoncée il y a 10 jours sur le compte Twitter de Cityscoot sans être repris dans la presse, devrait ravir les habitués du service. Il faut dire que face à ses nouveaux concurrents (Lime, Yego, Cooltra), tous fraîchement débarqués à Paris, Cityscoot risquait de rapidement souffrir de sa limitation à un seul casque. 

À Paris, la mode des scooters en libre-service

Disponible dans deux villes françaises (Paris et Nice), Cityscoot nous précise que seule la région parisienne bénéficiera de ces seconds casques dans un premier temps, mais Nice sera servie bientôt.
L’entreprise promet que 50% de sa flotte francilienne sera équipée de cette nouveauté d’ici septembre. Le service précise que le tarif de location restera le même à deux et que l’assurance tous risques sera élargie gratuitement au second passager. 

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En l’espace de quelques semaines, les rues parisiennes ont rapidement été envahies par des scooters concurrents des engins bleus de Cityscoot. Seul sur le marché francilien depuis le départ de Coup, en 2019, Cityscoot doit maintenant rivaliser avec de nouvelles entreprises dont le puissant Lime, déjà populaire grâce à ses trottinettes et ses vélos.
Tous les rivaux de Cityscoot proposent deux casques, ce qui a pu convertir certains utilisateurs. Même si, dans l’exemple de Lime, nous avons constaté énormément de vols des casques à cause d’un mauvais système de verrou.

Dans son mail, Cityscoot indique aussi une bonne nouvelle pour ses utilisateurs et une moins bonne pour les taxis : les scooters électriques peuvent désormais circuler sur la rue de Rivoli, sur la voie des bus.

En ce qui concerne Nice, l’absence de concurrence pour l’instant lui laisse sans doute encore un peu de temps pour mettre à jour ses scooters. 

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Nicolas Lellouche