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Christophe Lasserre (Alapage) : ‘ Le cyberlibraire, apparu en 1996, a bien changé ‘

Le directeur général justifie la diversification de sa société. Spécialisée à l’origine dans les biens culturels, la filiale de France Télécom a acquis Clust et Top Achat.

01net.com : Alapage.com fête ses dix ans cette année, comment votre site a-t-il évolué depuis sa création ?


Christophe Lasserre : Le cyberlibraire, qui est apparu sur le Web en 1996, a bien changé. Au fil des ans, nous avons su élargir notre catalogue. Il compte aujourd’hui plus de 5 millions de références. Et nous
accueillons désormais plus de 2,5 millions de visiteurs mensuels sur notre site Alapage.com.Pourquoi avoir acheté Top Achat et Clust ?


Parce que la clientèle de ces deux sites est plutôt orientée. Grâce à cette acquisition, Alapage.com renforce son offre dans le domaine des produits hight-tech et numériques. Cet achat complète une démarche amorcée en 2005 avec
l’extension du catalogue aux produits électroniques du domaine de l’image, du son et de l’informatique.


Top Achat et Clust vont également pouvoir, à terme, proposer des sélections de produits éditoriaux du catalogue d’Alapage.com, qui correspondra aux attentes de leur clientèle de spécialistes et de techniciens.Jusqu’où vous mène cette politique de diversification ?


En 2003, nous avons lancé un service d’intermédiation dans lequel nous jouons le rôle de tiers de confiance auprès des internautes qui souhaitent revendre des biens culturels d’occasion. Et depuis deux ans, notre politique de
diversification s’est accélérée. Au-delà de notre activité historique, nous proposons désormais des voyages, du téléchargement (notamment de logos, de sonneries et de jeux, NDLR), des magazines et un service de billeterie en ligne. Cela dit, pas
question pour nous de commercialiser un jour des voitures ou de verser dans l’immobilier.


Par ailleurs, France Télécom e-commerce et Alapage opèrent également en marque blanche des prestations de plate-forme logistique sur les produits culturels pour des acteurs externes comme Auchan et Eyrolles. Mais aussi pour des enseignes
du Groupe France Télécom, comme Orange ou MaLigne TV.Comment entendez-vous vous démarquer par rapport à la concurrence ?


Nous estimons qu’il faut sortir de la logique du consumérisme pour le consumérisme. Dans le domaine des biens culturels par exemple, le critère du prix interagit de manière différente selon qu’il s’agit d’un
blockbuster ou d’un titre de fond de catalogue. Il ne suffit plus de dire aux internautes ‘ Venez acheter chez moi parce que c’est moins cher ! ‘.


Nous avons pris le parti de développer une approche communautaire dans ce domaine. Elle consiste notamment à créer des espaces thématiques ou des univers pour accompagner nos clients dans leur parcours culturel. Nous surfons sur des
événements culturels comme le Printemps de Bourges, ou bien encore la sortie de d’un film en DVD. Prenons le cas de ‘ Charlie et la chocolaterie ‘. Il s’agit de faire découvrir le livre qui est derrière
le film, mais aussi la suite qui en a été tirée. Ainsi que l’?”uvre des acteurs ou du réalisateur.

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Propos recueillis par Philippe Crouzillacq