Passer au contenu

Cette Nintendo Switch est devenue une tablette sous Linux 100% opérationnelle

En moins de deux semaines, le hacker fail0verflow a trouvé une faille majeure dans la Switch et a réussi à installer une version totalement fonctionnelle d’un Linux tactile.

Moins de deux semaines : c’est le temps qu’il aura fallu à fail0verflow pour complètement hacker la Switch. La semaine dernière, nous vous avions parlé de la première partie du hack du bidouilleur de génie qui consistait à installer une version GNU/Linux en ligne de commande. Une belle performance technique en soi mais, comme bien souvent dans ce genre de hack, une prestation peu visuelle : du texte blanc sur un fond noir, ça ne parle pas à grand monde.

https://twitter.com/fail0verflow/status/964954316892119040

Un peu moins de quinze jours après avoir cassé les résistances de la console de Nintendo, fail0verflow a peaufiné sa technique et installé un environnement de bureau (KDE ici) pour donner à sa Switch un vrai look d’ordinateur, comme le rapporte Liliputing. Et plus qu’un look même puisque l’appareil est pleinement fonctionnel : l’écran tactile est actif, de même que la connectivité réseau ou encore le contrôle du rétro éclairage.

À lire : Linux arrive sur la Switch avec la promesse de jeux pirates… et Nintendo n’y peut rien

Sur la vidéo publiée sur son compte Twitter, on voit le hacker naviguer sur le net, taper du texte, pincer-zoomer, etc. le tout de manière fluide car l’accélération 3D des effets graphiques sous Plasma Desktop est active. A la performance initiale d’avoir identifié comment s’introduire dans la console – un bug majeur qui nécessite de reprogrammer la puce Nividia – il faut saluer l’autre performance qui est d’avoir activé tous les composants de la console : il est rare de voir des hacks ne pas buter sur la mise en œuvre du Bluetooth, du son, etc. Les assembleurs de hackintosh, ces PC bidouillés sous Mac OS en savent quelque chose.

Si fail0verflow a si bien réussi c’est sans doute que la documentation et les drivers pour Nvidia Tegra X1 sont disponibles, ce qui facilite la tâche d’un gentil hacker à la recherche de l’exploit comme ici. Mais cela pourrait aussi grandement faciliter la tâche des malandrins qui vont chercher, c’est une certitude, à faire tourner des jeux pirates sur la console phare de Nintendo.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.