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Ce monde est fou

Un univers immense et des personnages décalés sont au menu de cet excellent titre.

Une gigantesque station spatiale peuplée de centaines d’habitants, des ballets de vaisseaux en tout genre au-dessus de vos têtes, des personnages marchant sur les murs et les plafonds par l’effet d’une gravité génialement déformée, Anachronox, d’Eidos, offre la grande évasion ! Et votre mission dans tout ça : déjouer une conspiration qui vise à la destruction de l’univers. Vous débutez dans la peau et avec les dettes de Sly Boots, antihéros au charisme incertain réfugié dans le coin le plus malfamé de la ville. Vous traverserez des lieux épouvantables, comme les décharges abandonnées aux abominations génétiques, ou encore les quartiers résidentiels crasseux où vit la plus grande partie de la population, avant de rejoindre les quartiers huppés. Au fur et à mesure de votre progression, vous rencontrerez cinq personnages aux talents et aux personnalités particulières. Le système de combats est original : chaque guerrier est en mesure d’agir lorsque sa jauge s’est remplie. Il peut alors se déplacer, utiliser un pouvoir spécial ou attaquer. Les actions sont identifiées par des icônes claires, ce qui met ce système à la portée de tous. Si les premiers combats en un contre un manquent de punch, rassurez-vous, des mêlées impliquant une quinzaine de cogneurs sont au programme. De plus, de très nombreuses missions contribuent à préserver un intérêt constant tout au long de l’aventure. La diversité du monde dans lequel il vous plonge, la simplicité de son interface, son design particulièrement soigné et la durée de vie exceptionnelle qu’il propose font d’Anachronox une véritable réussite du genre.

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H.H.