Campagne de dissuasion contre le peer to peer en Espagne
Le 18 juillet, le cabinet d'avocats Landwell lançait l'offensive en annonçant des poursuites contre les utilisateurs de peer to peer en Espagne. Une plainte non confirmée mais une déclaration d'intention qui fait scandale.
Après l'ouverture des
hostilités aux Etats-Unis, la guerre contre le peer to peer menace d'éclater en Espagne. Si les poursuites se confirment se sont des milliers d'internautes qui se
trouveraient dans le collimateur de la justice. Une première en Europe.Le cabinet d'avocats Landwell, correspondant de PricewaterhouseCooper en Espagne, a déclaré dans son communiqué de presse du 17 juillet qu'une plainte serait déposée le lendemain. Pourtant, à la brigade d'investigation
technologique (BIT) basée à Madrid, on déclare que les procédures n'ont toujours pas démarré. En effet aucune plainte officielle n'est arrivée à ce jour. Coup de bluff des représentants des droits d'auteur ou simple report du dossier à la
rentrée ? En tout cas, la polémique fait rage.Plus d'une trentaine de sociétés, parmi les principales compagnies espagnoles de logiciels et les associations représentant les ayant-droit (artistes, auteurs, producteurs...), sont à l'origine de l'offensive. Mais elles préfèrent
garder silence et anonymat, par peur d'un boycott des internautes. Les adeptes du peer to peer comme ceux qui promeuvent le piratage illégal de logiciels professionnels sont visés.