Passer au contenu

Business en bref

États-Unis : importante fraude à l’identité – Kazaa condamnable par la loi américaine ? – Computer Associates dément toute manipulation de ses contrats – …

La plus importante des fraudes à l’identité jamais découverte aux Etats-Unis

La police fédérale américaine vient d’arrêter les trois responsables de “la plus importante fraude à l’identité recensée dans l’histoire des Etats-Unis “, selon le FBI. Les trois hommes sont accusés d’avoir escroqué près de 30 000 personnes.Le réseau fonctionnait depuis deux ans. L’un des auteurs occupait les fonctions de télé-opérateur pour le compte d’un fournisseur de matériels et de logiciels spécialisé auprès des organismes de crédits. Il récupérait alors les codes d’accès aux dossiers des victimes en prétextant des problèmes informatiques.Il revendait ensuite les mots de passe aux deux autres complices, qui téléchargeaient ensuite les numéros de sécurité sociale, ceux des comptes et des cartes bancaires contenus dans les dossiers. Le réseau se chargeait alors de vider les caisses, d’ouvrir des crédits ou d’obtenir des carnets de chèques.Les sommes détournées avoisinent les 3 millions de dollars, mais l’enquête n’en est encore qu’à ses préliminaires.

Kazaa condamnable par la loi américaine ?

La confrontation entre Kazaa et l’association américaine de l’industrie musicale (RIAA) est à un tournant crucial. Un juge de Los Angeles doit en effet décider si Sharman Networks, la société-mère de Kazaa, basée en Australie, peut être poursuivie sur le sol américain.La justice doit donc savoir si Sharman Networks a suffisamment de contacts avec des résidents américains pour être poursuivie. La société s’en défend, mais de nombreux abonnés à ses services payants demeurent aux Etats-Unis.Si le juge décide de poursuivre Sharman, Kazaa pourrait bien se retrouver au c?”ur de la même spirale judiciaire infernale qui a eu raison de Napster. La suite de l’épisode interviendra le 2 décembre, lors d’une confrontation entre les avocats des deux parties.

Computer Associates dément toute manipulation sur ses contrats

Le quatrième éditeur mondial vient de démentir les accusations de pratiques comptables irrégulières, comme l’affirmait hier un article paru dans le Wall Street Journal. Des anciens employés de Computer Associates (CA) y déclaraient que la société antidatait ou postdatait des contrats pour améliorer son chiffre d’affaires.Charles Wang, le président de Computer Associates (CA), a dû monter au créneau pour démonter ces affirmations. Il a également indiqué que les investigations de la Justice fédérale et de la Securities and Exchange Commission portaient uniquement sur un versement en actions d’un montant de 1,1 milliard de dollars accordé aux trois principaux dirigeants en 1998, dont Charles Wang lui-même et l’actuel patron de CA, Sanjay Kumar.

Amazon ” squatte ” CDNow, de Bertelsmann

Le site web de vente de musique en ligne va ouvrir ses rayons aux produits et aux services d’Amazon dès le début du mois de décembre. Bertelsmann, propriétaire de CDNow, qui cède progressivement toutes ses activités Internet, a accepté qu’Amazon récupère la gestion du site en échange d’un pourcentage sur les ventes. Les détails financiers ne sont pas connus.CDNow, fondé dès 1994 à Philadelphie, avait été racheté en juillet 2000 pour 117 millions de dollars. Son activité était toutefois en chute. Ses 2,2 millions d’utilisateurs ne pouvaient accéder qu’aux 13 000 CD de BMG Music Services.

Haut-débit : alliance entre Microsoft et BT

Avec le lancement de la nouvelle version de son navigateur MSN, Microsoft cherche à envahir l’Europe et à rentabiliser sa filiale Internet. La firme de Redmond commence par la Grande-Bretagne, où elle s’allie avec l’opérateur BT sur un nouveau service à haut débit construit à partir de MSN 8.Microsoft, dont la nouvelle version du navigateur MSN sera disponible dans le reste de l’Europe en 2003, discute actuellement avec d’autres fournisseurs daccès à Internet, indique Reuters.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction