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Bluetooth au c?”ur des grandes man?”uvres

Les promesses de la technologie de réseau sans fil sont là, mais les produits n’arriveront qu’au troisième trimestre.

Le cadre est prestigieux, mais peut-être plus tout à fait adapté à l’ampleur de la manifestation. La soixantaine d’exposants de treize pays (vingt en 1999 à Londres) et les mille six cents visiteurs (mille l’an passé) se trouvaient en effet un peu à l’étroit au palais des Congrès de Monaco à l’occasion du Congrès Bluetooth 2000, qui se tenait du 13 au 16 juin dernier.
Côté annonces, les premiers produits commercialisés n’arriveront pas avant le troisième trimestre, et l’on en est encore à l’ère des promesses. Les promoteurs de cette technologie n’en sont pas avares : à peine si l’on ne nous garantit pas que Bluetooth sera le remède miracle aux migraines et aux fins de mois difficiles.
En fait, les composants sont déjà là, et il ne ” reste ” plus qu’à les intégrer dans les produits, aux premiers rangs desquels figurent les PC portables, les téléphones cellulaires, les assistants électroniques, les périphériques. Mais certains les voient également dans des machines à café. Il est vrai que, dans le cas de Bluetooth, le marché est gigantesque, visant à la fois les utilisateurs professionnels et le grand public. En tout cas, les acteurs se démènent, rachats ou alliances foisonnent. Côté rachat, c’est l’exemple de Broadcom qui débourse 440 millions de dollars (2,9 MdF) pour acquérir Innovent. Madge Networks vient de créer une nouvelle société entièrement dévolue à Bluetooth : Red-M. Quant aux alliances, elles concernent de grands noms tels que Intel et Microsoft, mais Ericsson, à l’origine de Bluetooth, semble être le pivot des grandes man?”uvres. Ainsi, Lucent vient de signer un accord de licence technique. Ericsson, encore lui, s’allie également à Axis pour pouvoir relier téléphones et imprimantes. Pour sa part, Toshiba a présenté Spanworks (Spontaneous Personnal Area Network), une couche logicielle qui réalise des fonctions de découverte automatique des différents appareils et favorise des tâches de travail collaboratif (partage de tableau blanc…).
Quant aux techniciens, ils pensent déjà que Bluetooth 2. 0 promet une vitesse de transfert plus grande, mais surtout l’ajout de nouveaux profils (types d’appareils) et une meilleure maîtrise des flux audio et vidéo en continu

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