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Big Mac, Big Blue & Big Bill

En Virginie, 1100 Macintosh ont été alignés en grappe ?” ‘ gridés ‘, osons le néologisme ?” de façon à pouvoir afficher une puissance de calcul de 10,28 téraflops, soit 10 280 milliards
d’opérations à la seconde.

Une performance certes risible en comparaison de l’énormité délivrée par l’Earth Simulator japonais ?” qui nous lâche un petit 35,86 téraflops ?”, mais suffisante, tout de même, pour permettre au
Big Mac d’atteindre la troisième performance mondiale de supercalculation extrême.Cela n’est rien cependant, comparé aux ambitions d’IBM dans cette course au gigantisme. La semaine dernière, en effet, Très-Very-Big Blue a présenté le prototype de son BlueGene. Une petite chose ramassée dans un mètre cube
 ?” mais déjà capable de délivrer 2 téraflops ?”, à laquelle il ambitionne, en 2005, de donner la taille d’un demi court de tennis pour cracher ?” ‘ en puissance de crête ‘ ?” …
360 téraflops !Autant dire que le logarithme de résolution de la supposition ?” voire de la preuve ! ?” de l’existence de Dieu est désormais à notre portée… Mais que d’efforts vains dans cette quête vers
l’infini !L’absolu, c’est Microsoft qui nous Le révèle. En unités d’Egomaxiflops. Big Bill, en effet, inaugurant dimanche dernier le Comdex de Las Vegas, a désigné son Empire comme le seul capable de ‘ libérer
les masses ‘
de l’emprise malfaisante de The Matrix, la vraie, cette infâme cyberintelligence mâtinée de Linux et de bigblueseries. Ça, c’est vraiment énorme !* Directeur adjoint de la rédaction de 01 Informatique

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Jean-François Ruiz*