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Avec le D257, Acer lamine le prix des netbooks

L’Aspire One D257 d’Acer propose le minimum. Mais, à 229 euros, il pourra séduire les utilisateurs peu exigeants.

Rien ou presque n’a changé dans le monde des petits netbooks. Depuis plus de trois ans, ces miniportables économiques continuent de se vendre grâce aux mêmes recettes : une plate-forme technique Atom, un écran de 10 pouces et un prix très attrayant. Et plus attrayant que celui de l’Aspire One D257, cela risque d’être difficile : à 229 euros, on limite les frictions avec son banquier.

Une plate-forme éprouvée

Un écran de 10 pouces d’à peine 1 024 x 600 points, un petit gigaoctet de mémoire vive, un disque dur de 250 Go, le Wi-Fi, une webcam, une batterie à six cellules et une version Starter de Windows 7 : la fiche technique de l’Aspire One D257 donne une très nette impression de déjà-vu. Seule (micro) évolution de style : le processeur Atom N455 censé être plus économe en énergie et qui dispose d’une puce graphique un poil moins souffreteuse que celle de la génération précédente. Du netbook classique de chez classique, en somme.

Les limites de l’exercice

On ne le répétera jamais assez : un netbook est fait pour envoyer trois e-mails et occuper les longs moments d’attente (train, avion, grèves) en regardant des séries américaines plus ou moins légalement acquises. Car, avec sa définition d’écran du XVIe siècle et son clavier trop petit, le netbook n’est pas un vrai outil de travail. Pour cela, il y a les ultraportables ou au minimum, pour les moins fortunés, les netbooks de 11,6 pouces, un peu plus performants et surtout nettement plus confortables.

Il n’en reste pas moins difficile de trouver un ordinateur portable moins cher que l’Aspire One D257 – un argument de poids en pleine période de serrage de vis budgétaire.

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Adrian BRANCO