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Arkopharma affecte 90 % de son budget à l’installation d’un PGI

Le spécialiste de la phytothérapie déploie le progiciel de gestion intégré Renaissance. Un investissement qui va occuper les deux tiers de son budget sur deux ans.

L’an 2000 désormais dans le rétroviseur, Arkopharma se lance dans la refonte d’un système d’information éclaté et hétérogène. Pour ce faire, il prévoit deux années d’efforts soutenus. L’installation d’un progiciel de gestion intégré (PGI) représente le plus gros poste du budget ?” les deux tiers environ.Le PGI doit remplacer les systèmes actuels de gestion commerciale et financière et de GPAO. Objectifs : “Fiabiliser l’information transversale, acquérir, à terme, une validation du type Food & Drugs Administration et augmenter la rapidité de traitement des informations en interne”, expose Jean-Michel Sirot, directeur des systèmes d’information. D’où le choix du PGI Renaissance, qui dispose de fonctions de gestion transverse de la qualité et de la traçabilité.Le chantier, qui doit durer deux ans, n’exclut pas le lancement d’autres projets de moindre ampleur, au retour sur investissement plus rapide. A l’instar de la planification logistique, liée à la mise en place du progiciel Dynasys, qui sera opérationnel dès ce mois. “La planification fine est indispensable à nos cycles de production très courts et constitue un complément au PGI”, précise Jean-Michel Tabaillou, le directeur logistique.Intérêt de cet outil : optimiser les prévisions de vente et synchroniser la production des quatre mille cinq cents produits dès cette année. “Sans attendre le déploiement du PGI Renaissance, quitte à développer des interfaces jetables avec la GPAO.” Le retour sur investissement de ce projet est inférieur à six mois. Sur la base ?” toujours selon le directeur logistique ?” d’une baisse du niveau des stocks et d’une amélioration du service client.L’outil de production n’est pas oublié. Au programme, la constitution d’une centrale de pesée et d’un magasin automatique capables de gérer plusieurs milliers de palettes. “Mais, compte tenu de l’ampleur des équipements autres qu’informatiques, ces deux postes sont intégrés dans les investissements industriels”, précise Jean-Michel Sirot .

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Simone Wapler