Nous voulons réaliser 20 % des transactions interentreprises, a déclaré Dominique Engasser, directeur général d’Answork, lors du lancement de sa place de marché horizontale destinée à l’achat des biens et services de fonctionnement de l’entreprise (fournitures de bureau, mobilier, maintenance, personnel intérimaire, etc.). Nous sommes neutres, précise-t-il . L’objectif d’Answork n’est pas de remettre en cause les accords commerciaux entre acheteurs et fournisseurs, mais d’accélérer les processus d’approvisionnements en automatisant toutes les étapes d’une transaction.”Opérationnel depuis début novembre, answork.com s’appuie sur la solution de gestion des achats de l’éditeur Commerce One. Les services proposés vont du suivi de l’approbation de la commande et du paiement jusqu’à la livraison. Les catalogues de produits des fournisseurs seront mis en ligne par la place de marché.
Un double intérêt pour les banques fondatrices
En étant les premiers clients de leur marketplace, la BNP Paribas, le Crédit agricole et la Société générale lui garantissent un volume critique de transactions et assurent ainsi la viabilité d’un investissement de 25 M?. Mais l’objectif visé consiste à asseoir la position des banques dans les échanges électroniques. “Il faut éviter que d’autres acteurs puissent nous remplacer dans la gestion des flux”, a déclaré Baudouin Prot, directeur général de BNP Paribas, pour justifier la présence de sa société dans cette opération.D’abord limité aux échanges français, Answork cible le marché eu-ropéen et les transactions des contrats cadre. Il vise tant les PME que les grands comptes, et mise sur plus d’un millier de clients à l’horizon 2004, soit 40 millions de transactions.answork.com
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