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Advantest caractérise les systèmes optiques DWDM plus simplement

La société japonaise Advantest est apparue dans le secteur du test optique et numérique plus tard que ses concurrents Agilent, Ando ou Anritsu. Elle veut accroître sa part de marché en se concentrant sur le DWDM.

Dernier arrivé, mais déjà au neuvième rang mondial des fournisseurs d’instruments de test optique. Advantest (représenté par Rohde & Schwarz France) affiche, en effet, un volume d’affaires dans ce domaine de 20 millions de dollars, contre 65 attribués au leader Agilent Technologies ; 55 à Ando ; et 47 à Anritsu, sur un marché estimé à 426 millions de dollars, en 1997. Pour marquer sa différence, la société nippone porte ses efforts sur les segments du WDM (Wavelength division multiplexing) et du DWDM (Dense WDM). Le lancement de son analyseur vectoriel de réseau optique, le Q7750, s’inscrit dans cette stratégie.
En un seul balayage, cet outil est capable de mesurer précisément et simultanément l’amplitude, le temps de propagation de groupe, la dispersion chromatique et la pente de cette dernière, aussi bien en réflexion qu’en transmission. Une caractéristique importante puisque cette dispersion chromatique devient un obstacle lorsque le débit de transmission augmente.

Tout-en-un et rapide

‘ Jusqu’à maintenant, la mesure de dispersion chromatique et de temps de groupe nécessitait des montages comprenant plusieurs appareils et se faisait point par point. La mise en ?”uvre était complexe, et la mesure durait longtemps ‘, souligne Jacques Jourda, responsable des produits, de Rohde & Schwarz France. Une source laser de 1 520 à 1 640 nm est intégrée au Q7750. Développée par Advantest, elle rend possible un balayage continu utilisé pour les liaisons (spans) de 10 nm. Ce mode est nécessaire pour effectuer des mesures pertinentes sur des composants à bande étroite.
La vitesse est l’autre point fort du Q7750. Le temps de mesure en balayage continu est, en effet, seulement de quatre secondes pour une excursion de 0,4 nm (60 GHz). ‘ La mesure de dispersion chromatique sur composants à bande étroite se faisait, jusqu’ici, exclusivement en balayage par points. Pour la pertinence de la mesure, il fallait caractériser un très grand nombre de points, d’où des temps de mesure au minimum trente fois supérieurs à celui du Q7750 ‘, poursuit Jacques Jourda. Cette très haute vitesse contribue à augmenter la précision, car les mesures ne sont pas affectées par la dérive de température de l’objet à caractériser. Un atout d’autant plus important que la dispersion chromatique est un paramètre très sensible à la chaleur.

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Jean-Pierre Baranes