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Adrien François (centre hospitalier de Rouffach)

‘ Nos serveurs Apple n’ont jamais connu de problèmes de performances ou de défaillances. ‘

Adrien François est responsable infrastructures à la DSI du centre hospitalier de Rouffach (Haut-Rhin). Ce centre hospitalier alsacien dispose d’une infrastructure essentiellement composée de plates-formes Apple, qui cohabitent avec
quelques serveurs Linux et Windows.01 informatique : Gartner prédit qu’Apple deviendra la plate-forme open source de choix pour les PME. Qu’en pensez-vous ?


Adrien François : Cela me surprend un peu. Je ne suis pas certain que beaucoup d’entreprises soient prêtes à basculer sur les serveurs Apple. Leur pérennité n’est pas forcément assurée et rien ne garantit qu’ils
accueillent tous les logiciels open source. Par contre, le retour en entreprise d’Apple par le stockage m’étonne moins. Je ne serais pas non plus surpris s’il prenait des parts de marché à ses concurrents dans ce domaine, car il
y dispose d’une offre complète.Quelles sont les principales qualités des serveurs Apple ?


Les nôtres n’ont jamais connu de problèmes de performances ou de défaillances. Les baies de stockage sont compatibles avec tous les systèmes d’exploitation du marché : Windows, Unix et Linux. Nous pouvons donc les gérer à partir de
plusieurs environnements de serveurs. Quant au rapport qualité/prix, les serveurs d’Apple sont très compétitifs.N’avez-vous vraiment aucun reproche à formuler ?


Nous avons rencontré quelques petits soucis, qui n’ont pas tous été corrigés très rapidement. Par exemple, des coupures aléatoires du service de fichiers, liées à un bogue dans Mac OS X Server. Apple n’ayant pas reconnu tout de suite ce
problème, les utilisateurs sont restés gênés pendant presque deux mois. Aujourd’hui, nous déplorons d’autres types de ralentissements. Mais tant que nous n’aurons pas fini d’analyser les fichiers de logs, nous ne pourrons pas les imputer aux
serveurs. Nous reconnaissons toutefois être extrêmement exigeants vis-à-vis de nos fournisseurs. Car si certains utilisateurs ne peuvent plus utiliser leur poste de travail, c’est tout l’hôpital qui peut se retrouver paralysé.

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Jean-Marie Portal