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Actus pro en bref

Accord entre Apple, Sun et Ericsson sur une norme de streaming – Le ralentissement économique pourrait profiter au B-to-B – Les adresses Internet en .us disponibles en avril – Kodak attaque Sun en justice sur la technologie Java

Accord entre Apple, Sun et Ericsson sur une norme de streaming

Apple, Sun et Ericsson s’allient pour promouvoir l’utilisation du MPEG-4, comme futur format de streaming. Le format MPEG- 4 permet aussi de lire de la vidéo sur des petits appareils tels que les téléphones portables. Apple a dévoilé mardi en avant-première la dernière version de son logiciel de lecture QuickTime 6, adapté au format MPEG-4, et a ajouté, que ses concurrents devaient se mettre d’accord sur une norme commune pour la prochaine génération de streaming.Le format de compression de données numériques MPEG-4 délivre des images de meilleure qualité que les autres normes vidéo. QuickTime est en concurrence avec les logiciels de Microsoft et RealNetworks, mais Apple espère que ses concurrents adopteront le format MPEG-4, afin que le consommateur puisse visionner un clip sur des lecteurs différents. Néanmoins, la nouvelle version de QuickTime doit encore attendre que les négociations avec les détenteurs de brevets MPEG-4 aboutissent. Les responsables d’Apple n’ont pas donné d’échéance.

Le ralentissement économique pourrait profiter au B-to-B

Les efforts des sociétés européennes pour réduire leurs dépenses, dans un contexte de ralentissement économique général, pourraient profiter aux échanges interentreprises sur Internet, ou B-to-B (Business to Business). Le cabinet Vanson Bourne, en partenariat avec la London Business School, a interrogé les responsables des achats de 180 entreprises en France, Grande-Bretagne et Allemagne. Il ressort de cette étude qu’un nombre limité mais croissant d’entreprises se tournaient vers Internet pour réduire les dépenses. En effet, 55 % des entreprises sondées affirment avoir l’intention de faire des économies ce trimestre, en réduisant, en moyenne de dix millions d’euros, les dépenses non productives.D’après John Watton, directeur du marketing d’Ariba, une des entreprises leaders dans le B-to-B, environ 10 % des entreprises ont commencé à pratiquer les échanges interentreprises en ligne. ” Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir “, a-t-il ajouté. 65 % des personnes interrogées souhaitent dans le même temps améliorer l’efficacité de leurs relations commerciales. John Watton estime que, d’ici à cinq ans, plus de 40 % des grandes entreprises françaises, britanniques et allemandes commenceront à investir dans des projets en passant par le Web.

Les adresses Internet en .us disponibles en avril

Les noms de domaines se terminant par .us pourront être réservés à partir du 24 avril prochain par les particuliers américains, annonce la compagnie responsable de ce suffixe, NeuStar. La société précise que pendant une période préalable, s’étalant du 4 mars au 9 avril, les détenteurs de marques commerciales pourront réserver en priorité leur adresse en us. Afin d’éviter les polémiques et les procès qui ont marqué le lancement des suffixes en .info, NeuStar a annoncé qu’elle n’accepterait d’enregistrer que des marques américaines déjà déposées.Les suffixes nationaux d’adresses Web, tels que .fr pour la France ou .jp pour le Japon, sont gérés par les pays concernés, contrairement aux suffixes génériques tels que .com ou .org, dont l’attribution est réglementée par l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers). Jusqu’à l’automne dernier, les Etats-Unis réservaient les noms de domaine en .us aux services publics américains, collectivités locales, écoles et bibliothèques. NeuStar a indiqué que ce système perdurerait, mais qu’il serait simplifié et que les adresses en .us seraient ouvertes également à des fins commerciales. Vingt-neuf revendeurs de noms de domaine commercialiseront des adresses en .us, dont Tucows Inc et Register.com. Le numéro un de ce marché, VeriSign Inc, ne fait pas partie de la liste.

Kodak attaque Sun en justice sur la technologie Java

Sun Microsystems annonce que Kodak a déposé à son encontre une plainte pour violation d’un brevet lié à la technologie Java de Sun. ” Suite à plusieurs mois de discussions avec Kodak, Sun estime que cette action en justice est sans fondement et, en conséquence, se défendra vigoureusement tout en étant confiant dans l’issue de cette affaire “, est-il précisé dans un communiqué. Sun ne tire pas lessentiel de ses revenus de sa plate-forme Java, langage très utilisé sur Internet, mais compte sur la popularité de cette technologie pour vendre ses ordinateurs.

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La rédaction