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A Dallas, ce n’est pas le pétrole qui a fait la fortune de Sterling Williams

Après avoir acheté trente sociétés en dix-huit ans, le Texan Sterling Williams succombe à l’univers impitoyable des fusions-acquisitions. Il vient de revendre Sterling Software à Computer…

Après avoir acheté trente sociétés en dix-huit ans, le Texan Sterling Williams succombe à l’univers impitoyable des fusions-acquisitions. Il vient de revendre Sterling Software à Computer Associates (sous réserve de l’accord des autorités antitrust américaines), et Sterling Commerce à SBC Communications. Il devrait ainsi percevoir 4 milliards de dollars pour chacune de ces deux cessions spectaculaires.Basée à Dallas, Sterling Software s’est imposée sur le marché du logiciel de gestion de stockage avant de se tourner vers le business intelligence, avec, notamment, des outils logiciels permettant de développer des sites de commerce électronique. Quant à Sterling Commerce, dont Sterling Williams présidait le conseil d’administration, elle avait coupé tous les ponts avec Sterling Software depuis quatre ans. Spécialisée dans l’EDI, Sterling Commerce était passée ?” un peu tardivement selon certains analystes ?” sur le marché Internet. Sortant tout juste la tête de l’eau, il lui fallait un acteur de poids pour réussir. Elle entre donc aujourd’hui dans le giron de l’opérateur local américain SBC et ouvre à ce dernier les portes du ” juteux ” marché de l’e-business interentreprises, le B-to-B.

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La rédaction