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90 millions d’Américains copinent en ligne

Selon une étude américaine, Internet est un vecteur de socialisation. Grâce à ce média, les internautes prennent plus facilement contact avec des gens d’horizons les plus divers.

Contrairement à certaines craintes, Internet n’incite pas à l’isolement social. C’est la conclusion à laquelle est parvenu le Pew Internet and American Life Project, un institut américain qui étudie l’impact social d’Internet sur la vie des Américains.Les discussions en ligne sont un moyen de communication très prisé des Américains : 84 % des internautes y ont déjà participé. Sur cette proportion, près de 80 % d’entre eux utilisent régulièrement ce moyen de communication pour entretenir des relations avec une communauté. Ils y abordent des sujets très variés, tels que les loisirs, la politique, la religion ou leur profession.Internet permet également de prendre contact avec des gens d’horizons beaucoup plus variés. 50 % des internautes reconnaissent ainsi avoir discuté avec des personnes qu’ils n’auraient jamais pu rencontrer autrement. Internet abolit les âges et les barrières sociales : 37 % affirment avoir ainsi pu découvrir des personnes d’une autre génération que la leur et 27 % déclarent que les forums les ont aidés à prendre contact avec des personnes d’autres races, ethnies ou classes sociales.

D’abord obtenir des informations sur ses centres d’intérêt

Mais prendre contact avec d’autres internautes ne suffit pas pour autant à établir des rapports étroits avec eux. Si les membres d’un groupe de discussion sur la religion ou d’une communauté culturelle sont davantage enclins à nouer des relations suivies, les membres d’une communauté virtuelle tournant autour d’une profession ou d’une activité sportive sont plus distants. Pour ces derniers, Internet permet avant tout d’obtenir des informations sur leurs centres d’intérêt.De plus, selon les thèmes, les forums de discussion n’attirent pas le même type dinternaute. Le Pew Internet and American Life Project a constaté que les femmes sont plus portées vers les groupes tournant autour de thèmes médicaux, les associations locales et les loisirs. Quant aux hommes, ils préfèrent rejoindre les communautés professionnelles, sportives ou politiques.

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Coralie Cathelinais