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Test : Steel HR, la première montre Withings avec capteur cardiaque

Pour la première fois, Withings lance une montre connectée équipée d’un capteur de rythme cardiaque. Une nouveauté bienvenue, qui gagnerait à être mieux exploitée.

L'avis de 01net.com

Withings Steel HR

Les plus

  • + Design et finitions
  • + Autonomie
  • + Ecran bien pensé

Les moins

  • - GPS du smartphone non exploité
  • - Données encore limitées

Note de la rédaction

Note publiée le 16/12/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Withings Steel HR

Système Propriétaire
Systèmes compatibles Android, iOS
Type d'alimentation Batterie(s)
Etanchéité Oui
Clavier Non
Voir la fiche complète

Contrairement aux smartphones, les montres connectées nécessitent par essence un sacrifice, celui d’une montre que l’on apprécie parfois depuis plusieurs années. Pour nous convaincre, les fabricants n’hésitent pas à faire des clins d’oeil au monde de l’horlogerie. Apple mise sur des bracelets Hermès, Samsung compte sur une finition irréprochable.
L’ex-français Withings est beaucoup plus radical. Depuis deux ans, il propose des produits qui s’apparentent surtout à des montres classiques, tout en faisant aussi office de tracker d’activité. Avec la Steel HR, il passe un cap en intégrant à sa nouveauté un écran LCD et un capteur cardio.

La Withings Steel HR
01net.com – La Withings Steel HR (40 mm)

Une belle montre avant tout

Esthétiquement, la Steel HR reste proche de l’Activité Steel, vendue 30 euros de moins. Disponible en blanc et noir en 36 mm – et en noir uniquement pour le grand format (celui-là même que nous avons testé et qui coûte près de 200 euros), la nouvelle montre Withings affiche un design sobre. Les rebords en acier sont sensiblement plus épais, mais l’objet reste fin et très discret, même sur les petits poignets. La jauge d’activité se place à six heures et le minuscule écran LED, éteint par défaut, à douze heures. Au poignet, la montre fait un bel effet. Le boîtier étant de taille standard, vous pourrez y greffer n’importe quel bracelet de 18 mm (pour la version 36 mm) ou 20 mm (pour notre version 40 mm).

Pour mesurer son activité, on a le choix entre un coup d’oeil à l’aiguille d’activité ou un appui sur l’unique bouton, placé sur la tranche droite. Dans un premier temps, il permet d’afficher l’heure (très utile la nuit), le rythme cardiaque, le nombre de pas effectués, la distance parcourue, l’heure de réveil et la date. Dans un espace minuscule, Withings parvient à faire tenir toute l’information nécessaire, et de façon lisible grâce à un très bon niveau de luminosité. Les chiffres restent nets même si la montre est très inclinée ou lorsque l’on court, ce qui est loin d’être inutile.

La Withings Steel HR
01net.com – La Withings Steel HR

L’écran permet aussi d’afficher quelques notifications, parmi lesquelles les appels, les SMS ou les alertes de calendrier. C’est sommaire, mais bien souvent suffisant pour ne pas louper de rendez-vous téléphonique important.

Suivi d’activité, l’essentiel est assuré

Si Withings intègre un capteur cardio, c’est pour mieux vous accompagner lors de vos session de running ou de musculation. Il n’est pas possible de choisir un exercice en particulier à la volée. Une pression longue sur le bouton déclenche simplement un mode « activité ». En résulte un affichage constant du rythme cardiaque. Pour une sélection plus précise (marche, elliptique, rameur) il faudra passer par l’application sur smartphone. Notons que la Steel HR est étanche jusqu’à 50 mètres de profondeur, ce qui vous permet de suivre vos séances de natation.

La Withings Steel HR
01net.com – La Withings Steel HR

Après l’effort, les données sont récoltées dans l’appli. La mesure du pouls durant l’exercice – une course d’une heure dans notre cas – est synthétisée sur une courbe, aux côtés de la durée, du nombre de calories dépensées et de la distance parcourue. Nous avons divisé notre session de running en deux parties, avec de l’endurance et du fractionné. De façon assez logique, les résultats sont moins fiables dans le second cas. Il est difficile pour la montre de suivre des variations très importantes sur peu de temps.

Des données simples mais spartiates

Les mesures de rythme cardiaque permettent surtout de mieux connaître ses zones de confort et ses contraintes physiques. Mais pour l’instant, la précision est moins bonne que celle obtenue avec les produits concurrents comme la Garmin Forerunner 35. Durant l’exercice comme sur l’application, les données sont bien plus sommaires – oubliez les mesures de cadence, d’allure et autres tableaux détaillés – qu’avec le produit Garmin.

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Contrairement à sa rivale dédiée à la course, la Steel HR ne bénéficie pas de puce GPS. La distance parcourue n’est donc qu’une estimation fondée sur la longueur de foulée et le nombre de pas. Malgré ces limites matérielles, on aurait apprécié que la montre puisse tirer partie du GPS du smartphone pour offrir des mesures plus réalistes et le résumé du parcours sur une carte, comme le fait le Fitbit Charge 2.

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L’autonomie est toujours une force

Dans le cahier de doléances, on ajoutera également l’absence du réveil intelligent, déjà présent sur les autres modèles. Il permet d’utiliser l’accéléromètre de la montre pour un réveil dans la phase de sommeil la plus légère, quitte à devoir sortir du lit avec quelques minutes d’avance. La fonction est bien prévue, mais il faudra attendre quelques semaines et la prochaine mise à jour de l’application pour l’expérimenter. Le suivi du sommeil est toujours assuré, avec des données difficilement vérifiables mais conformes la plupart du temps au ressenti et aux souvenirs nocturnes. On apprécie également la synchronisation plus rapide de l’application avec le smartphone.

La Withings Steel HR
01net.com – La Withings Steel HR

Avec son modeste écran, la Steel HR promet une autonomie incomparable à celle d’une Apple Watch ou une Samsung Gear Fit 3. Sur le papier, le fabricant annonce 25 jours d’endurance. Dans les faits, la jauge est descendue d’environ 30% après cinq jours d’utilisation – en ne quittant pas la montre – et une séance de sport. Avec un usage moyen, on peut donc espérer dépasser les deux semaines ou atteindre les 20 jours, ce qui reste excellent.
L’appareil fonctionne désormais grâce à une batterie et est vendu avec un chargeur à induction. C’est rapide et pratique, mais l’aimant n’est pas très puissant. Il faudra faire attention à orienter la montre dans le bon sens… et à la placer dans un environnement très stable.

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