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Test : Meizu Pro 6, un prix imbattable… et un point faible

Sorti il y a déjà quelques mois, le smartphone haut de gamme Pro 6 interpelle par son prix de 300 euros. Le dernier fleuron du constructeur chinois Meizu serait-il l’un des meilleurs rapports qualité prix du marché ?

L'avis de 01net.com

Meizu Pro 6

Les plus

  • + Design sophistiqué
  • + Photo en hautes lumières
  • + Surcouche agréable
  • + Système 3D-Press

Les moins

  • - Capteur d'empreintes capricieux
  • - Photo en basses lumières
  • - Non compatible avec la bande 800 MHz
  • - Autonomie perfectible

Autonomie & charge

1.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/12/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Meizu Pro 6

Système Android 6.0
Processeur MTK MT6797
Taille (diagonale) 5.2 "
Résolution de l'écran 424 ppp
Voir la fiche complète

Son design métal très réussi rappelle clairement celui des iPhone 6, 6s et 7. Et lorsqu’on le prend en main, l’illusion persiste : difficile de faire la différence entre le Pro 6 et les smartphones d’Apple. Tant mieux, car le dernier-né haut de gamme de Meizu est, du coup, très agréable à manipuler, avec une finition excellente. Un premier bon point pour la marque chinoise. 

01net.com – Le dos du Pro 6 offre une jolie finition

Malgré son prix défiant toute concurrence (300 euros), le Pro 6 est équipé d’un écran Super Amoled Full HD de 5,2 pouces. Si le contraste de ce dernier est irréprochable, on est en revanche un peu déçu par sa luminosité qui n’atteint « que » 363 cd/m². Un classique sur les dalles Amoled mais des constructeurs comme Samsung parviennent à atteindre des mesures autour de 600 cd/m². Ce n’est pas le cas sur ce Meizu. L’écran sera un peu moins lisible en extérieur que celui d’un un Galaxy S7, sans que cela soit rédhibitoire. 

01net.com – L’écran Super Amoled manque un peu de luminosité.

Une interface toujours aussi pratique

Notons également l’intégration d’une fonctionnalité « 3D-Press » inspirée du 3D Touche d’Apple. En appuyant un peu plus fort sur l’icône d’une application, on ouvre ainsi un menu de raccourcis très pratique. Malheureusement le système n’est compatible qu’avec les applications de Meizu, ce qui est un peu frustrant. 
On apprécie par ailleurs Flyme OS en surcouche d’Android 6.0, toujours aussi sobre et minimaliste. Avec lui, Meizu offre la possibilité, par exemple, de revenir à la fenêtre précédente simplement en effleurant le bouton d’accueil tactile. Cet environnement compte parmi les bonnes alternatives aux fonctions classiques d’Android.

Seul regret, le capteur d’empreintes digitales est parfois capricieux et un peu lent. On a connu mieux, même à ce niveau de prix.

01net.com – Le système 3D-Press est très pratique pour accéder aux fonctions de certaines applications.

Pour le processeur, le constructeur chinois a misé sur le Helio X25 de Mediatek, un modèle à dix cœurs dont les deux principaux sont cadencés à 2,5 GHz. La puissance est au rendez-vous en 3D avec environ 40 images par seconde affichées au test Epic Citadel. Largement suffisant pour jouer confortablement à la plupart des jeux gourmands en ressources, même si l’on reste ici loin de la puissance offerte par un OnePlus 3T. La navigation dans l’interface est, quoi qu’il en soit, fluide et ne souffre d’aucun ralentissement. On note en revanche parfois quelques défauts de traduction dans les menus.

Toujours pas de 4G en 800 MHz

Côté réseau, l’origine chinoise du Pro 6 se fait sentir par l’absence totale de compatibilité avec la bande 4G des 800 MHz. Attention donc aux clients SFR, dont l’opérateur utilise massivement ces fréquences. Cependant, Meizu nous a promis que ce défaut sera enfin corrigé sur les modèles commercialisés à partir de l’année prochaine.

01net.com – Pour ce Pro 6, Meizu a choisi un port USB Type-C.

Autonomie vraiment décevante

Le choix du processeur Mediatek peut également être remis en cause du fait de l’autonomie perfectible du Pro 6. Malgré sa batterie de 2 560 mAh, ce dernier n’assure que 6 h 43 de fonctionnement en continu à notre test d’utilisation polyvalente, ce qui le place loin derrière les meilleurs. En communication, il n’a tenu que 15 h 10 et, en vidéo 11 h 46. On constate donc une nouvelle fois que Mediatek n’est pas encore au niveau de ses concurrents en termes d’économie d’énergie.

01net.com – Un flash circulaire est disposé sous l’objectif photo.

Dommage, car il est un autre domaine où le Pro 6 offre une bonne surprise : la photo en hautes lumières. Les résultats de ses clichés sont tout bonnement excellents  avec un rendu précis, des couleurs fidèles et une bonne homogénéité de l’image. Dommage que cela soit plombé par ses performances en basses lumières, où le Pro 6 perd complètement pied. Les photos sont sombres et le bruit numérique est bien trop présent pour qu’on distingue les détails. En vidéo, il s’en sort plutôt bien malgré l’absence d’une stabilisation efficace.

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