Logitech Harmony One : la promesse
Avec cette télécommande universelle, Logitech s’est donné pour mission de débarrasser votre table basse de la flopée d’outils divers qui s’y sont installés. A elle seule, l’Harmony One est censée en remplacer une quinzaine.
Mais le fait-elle correctement et surtout le fait-elle simplement ? C’est ce que nous, maniaques du zapping et rois de la «zappette» magique, avons voulu découvrir. Bien nous en a pris car…
Logitech Harmony One : la réalité
Cette télécommande possède indéniablement un design qui ne laisse pas de marbre. Une forme ergonomique qui offre une excellente prise en main, des touches bien situées qui ne sont jamais hors de portée des doigts et un écran couleur qui n’est pas là que pour faire joli.
Tactile, ce dernier sert autant à afficher les fonctions un peu spéciales des nombreuses télécommandes émulées, qu’à faciliter la programmation et la configuration de l’Harmony One.
Un apprentissage long et fastidieux
Configuration quasiment indispensable et nécessitant absolument un ordinateur avec un port USB pour être menée à bien. En effet, au déballage cette télécommande universelle est vierge et il faut lui indiquer les appareils qu’elle doit piloter, en précisant le type d’appareil, le modèle et en lui transmettant quelques codes.
Cette étape fastidieuse, mais indispensable ,nous a pris plus d’une heure en raison du nombre important d’appareils que nous avions à piloter : un téléviseur, un lecteur DVD, un magnétoscope, un démodulateur satellite, un récepteur TNT, un enregistreur DVD, un ampli home cinéma, un tuner FM et une platine cassette, soit neuf appareils et autant de télécommandes à simuler.
Pour se simplifier la vie il faut savoir perdre du temps
Enseigner les macro-commandes à notre «zappette» magique nous a demandé encore davantage de temps (pas loin de deux heures), car il faut établir pour chaque opération, l’ordre dans lequel les commandes sont exécutées (mieux vaut faire un brouillon sur papier avant de commencer la programmation).
Ce n’est qu’une fois cette étape terminée que le plaisir de s’être débarrassé d’un sac de télécommandes apparaît. A ce moment précis nous avons même eu petit rictus de plaisir involontaire en songeant à l’économie de piles que nous allions faire. D’autant que cette Harmony One n’en exige aucune car elle embarque une batterie rechargeable au lithium, maintenue constamment en état de charge par le socle chargeur qui l’accompagne.
Grâce à sa connexion USB avec le PC et à Internet, nous n’avons pas réussi à la mettre en défaut avec un appareil un peu exotique et tout droit sorti d’un musée : le vieux poste de TV de papy a pu être contrôlé ! C’est dire.
Le seul défaut que nous avons constaté est l’inimaginable faculté de cette télécommande universelle de Logitech à se salir et à retenir toutes les traces des doigts qui l’effleurent. Une vraie délatrice que n’importe quel détective placerait sur un piédestal, mais un vrai supplice pour les maniaques de la propreté.
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