Samsung NV100HD : la promesse
Samsung s’était déjà fait remarqué par le passé pour la qualité du design de ses appareils, notamment la série NV (NV8, NV20 et NV40). Mais la maîtrise de la qualité des clichés n’était pas là. Avec le NV24HD, la marque coréenne se rattrapait plutôt bien, n’eût été le lissage un peu trop extrême en moyenne sensibilité. Avec son look ravageur -notre modèle de test était gris métal cerclé de rouge feu-, le NV100HD poursuit-il sur cette bonne lancée ?
Samsung NV100HD : la réalité
Une partie électronique bien gérée
Rien de plus rageant qu’un appareil lent et mou. Samsung l’a compris, il nous interprète ici une partition sans fausse note. Le NV100HD s’allume vite, prend rapidement le premier cliché, la navigation dans les menus ne souffre d’aucun ralentissement, la revue des images est fluide et agréable. On reconnaît la patte d’un fabricant qui, quoi que nouvellement venu à la photo, fait preuve d’un vrai savoir-faire en matière d’électronique. Une remarque qui tient toujours quand on se penche sur l’écran.
Ecran tactile au poil
Hormis les boutons d’allumage, de déclenchement, de zoom, le menu et la lecture, toutes les commandes sont virtuelles, elles apparaissent à l’écran de façon dynamique. L’iconographie est bonne sans être la meilleure (les appareils de Canon et de Sony sont mieux lotis). La maîtrise de la technologie tactile est évidente (héritée des téléphones mobiles ?) même si elle reste en deçà de celle d’Apple. On peut naviguer entre les clichés soit en cliquant sur les flèches de navigation soit en effleurant la surface de la même façon que sur un iPhone ou sur un iPod Touch. Agréable mais pas forcément la meilleure méthode pour une navigation rapide, mais le choix de l’écran tactile est assumé, et la réalisation très bonne. Et cela est très plaisant à l’usage.
Grand-angle et gentil zoom bien stabilisé
Si des géants comme Canon semblent avoir du mal à généraliser le grand-angle dans leurs appareils compacts, il n’en va pas de même pour Samsung, qui fait même parfois la part belle (voir le NV24HD) à cette largeur de focale. C’est donc avec un certain plaisir que l’on accueille le 28 mm et le zoom x3 de ce NV100HD. Sans être au top de ce qui se fait, la qualité générale des clichés en pleine lumière est très bonne. Et si la plage focale est désormais convenable, un point vient relever la sauce, la stabilisation optique. Laquelle est bien maîtrisée : en moyenne lumière, on peut être net au 1/10s, ce qui est franchement bien. D’autant que les ISO sont convenable jusqu’à 400. Après, ça se gâte…
Une montée en ISO qui se lisse à la truelle
La haute-définition dans un compact, ça se paie. Samsung a fait le choix de permettre la montée en ISO (jusqu’à 3200, mais oubliez de suite), toutefois il ne la maîtrise pas aussi bien que les ténors (Nikon, en tête, et Canon). Dès 400 ISO, on devine là où l’appareil veut nous amener : vers un monde où le lissage est de rigueur. La stratégie n’est pas dénuée de bon sens, on laisse la possibilité d’avoir des images nettes, mais cela donne au final des clichés aux détails écrasés, tartinés par le processeur de traitement d’image (qui, du reste, a bien du travail avec les 14,7 Mpix). On en retiendra une qualité d’image générale en retrait par rapport à ce que proposent les leaders du marché, mais ce NV100HD n’est pas ridicule.
Encore des efforts à faire en vidéo
HD c’est bien, Full HD c’est mieux. HD maîtrisée est mieux que HD lissée. Deux lapalissades pour illustrer le fait que l’on se passe du Full HD sur ce genre d’appareil et que le mode 720p suffit (1280×720 pixels en 30 images par seconde), mais on aurait aimé un peu plus de maîtrise. Si l’image est convenable, le défaut de lissage constaté dans la partie photo est toujours présent. Cela donne au final une image à peu près nette, mais manquant de définition et de pêche. Le son est en revanche incroyablement bon pour un si petit appareil.
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