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Test : Un avertisseur de radars qui a su faire la différence

Le Wikango One est un avertisseur de radars connecté à 743 000 membres. Une vaste communauté prête à vous sauver la mise.

L'avis de 01net.com

alertegps.com Wikango One Millenium

Les plus

  • + La connexion GPRS
  • + La zone de couverture
  • + L'abonnement à vie
  • + Le nombre d'abonnés à la communauté Live

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/12/2009

Voir le verdict

Fiche technique

alertegps.com Wikango One Millenium

Autonome Oui
Alimentation Batterie(s)
Indicateur d'autonomie Oui
Câbles fournis Chargeur allume- cigare
Chargeur secteur Non
Voir la fiche complète

alertegps.com Wikango One Millenium : la promesse

Les avertisseurs de radars, quand on les connait, on les voit venir. Ce sont de petites boîtes que l’on installe dans sa voiture et qui « bipent » à tout bout de champ sans vraie raison. Carils intègrent une base de données plutôt étoffée incluant aussi bien des radars fixes que des radars mobiles, mais aussi des zones dangereuses. Dans le premier cas, ils nous alertent à raison, au cas où on aurait raté le panneau installé sur le bas-côté signalant un radar fixe. Pour ce qui est des zones dangereuses, pourquoi pas ! Après tout, on n’est jamais trop prudent. En revanche, pour les radars mobiles, c’est le flop si l’on considère le nombres d’alertes émises et leur véracité. La solution serait alors d’opter pour un boîtier dit connecté, capable de récupérer les alertes en temps réel émanant d’une communauté de routiers. Nous avons souhaité savoir si le Wikango One pouvait faire la différence sur un trajet de 1 400 km.

alertegps.com Wikango One Millenium : la réalité

Une mise en place parfois pénible
Chez AlerteGPS, on fournit presque toujours le même type de support. Celui que l’on assemble en vue de l’enficher dans les ailettes de la ventilation du véhicule, côté conducteur, ou bien sur la console centrale. Nous avons essayé les deux emplacements et force est de constater que l’emplacement le plus adapté est au milieu de la planche de bord. Car s’il est installé à gauche du volant, et avec certains véhicules, il se peut que le boîtier empêche de manipuler convenablement la commande du clignotant. Quoi qu’il en soit, on n’apprécie pas spécialement ce système de fixation car il semble fragiliser les ailettes de la ventilation à chaque secousse de l’appareil, ballotté par les aspérités de la route. Un système à ventouse aurait été le bienvenu, mais assurément moins discret. D’ailleurs pour ceux qui aiment la discrétion, signalons qu’il est tout à fait possible de déposer le boîtier au niveau de la boîte de vitesse, dans un vide-poche ou le repose goblet ou encore dans le cendrier inutilisé, sans que cela ne nuise à la bonne réception du signal GPS et des alertes.

Un avertisseur confortable
Côté confort d’utilisation, l’écran de 4,5 cm de diagonale est suffisamment lisible. Les icônes représentant chaque type d’alerte (radars fixes, radars mobiles et zones dangereuses) sont explicites. Par conséquent, il est presque possible de rouler avec le son au minimum, voire coupé, histoire de ne pas être agacé par les alertes intempestives. Un petit coup d’œil sur le produit lorsque celui-ci se fait gentiment entendre et le tour est joué. Bien sûr, ceux qui le souhaitent pourront monter le son. Et dans ce cas, compte tenu de la puissance de l’enceinte, les alertes sont de réels avantages, y compris si vous roulez en camion, fenêtre ouverte.

Pas question d’avoir le pied lourd

Qu’on se le dise, si nous avons traversé une partie de la France avec cet avertisseur de radar comme compagnon, il n’a jamais été question d’enfreindre la loi à la première occasion. Il n’est pas question de s’équiper d’un avertisseur de radars pour dépasser les limitations sans arrêt. Néanmoins, sur de grandes distances, sur une autoroute où le macadam est de qualité et dégagée comme un jour de semaine, il faut avouer qu’il n’est pas rare de dépasser de 10 ou 15 km/h (voire bien plus pour certains) les limitations sur autoroute, surtout si le véhicule ne rechigne pas.
Aussi, les différentes alertes, qu’il s’agisse des alertes de radars fixes ou mobiles, ont été pour nous l’occasion de vérifier notre vitesse lorsque le régulateur de vitesse était désactivé. Un bip par ci, un message vocal par là indiquant la présence d’un radar fixe et on gère sa conduite sereinement avec quelques relances modérées. Pourtant, ce Wikango One nous aura évité de perdre un point, presque stupidement.

L’alerte qui fait que l’on aime ce produit

Nous le disions, les alertes se succèdent, et à part les radars fixes, elles sont souvent inutiles. Pourtant, quitte à payer l’abonnement lié au Wikango, on aimerait que ce soit utile. Or, tracassé par les bips et messages intempestifs, on finit parfois par baisser le volume et presque par en oublier l’avertisseur. Jusqu’au moment fatidique ou un nouveau message se fait entendre, accompagné d’une « grosse sirène » indiquant une alerte Live. Et, pour le coup, celle-ci tombe très bien, car nous étions en train de dépasser un véhicule, calé à 120 km/h sur la voie de droite. Une brève montée à 140 km/h, pour effectuer un dépassement efficace, nous aurait donc été préjudiciable. On remercie dans sa tête le membre de la communauté Wikango qui a signalé la présence du radar mobile. A la demande de l’avertisseur, on valide en quelques clics la présence du radar qui est automatiquement reprogrammé pour une heure. Une heure seulement car passé ce délai, si personne n’a signalé de nouveau le radar décrit comme une alerte Live, il passe dans la catégorie des radars mobiles potentiels.

Wikango One vs TomTom et Coyote : 1-0

Petite ironie qui mérite d’être signalée, à côté du Wikango One nous avions pour guide le TomTom Go 950 Live (lire le test de son petit frère, le GO 750 Live, censé exploiter la communauté Coyote pour les alertes radars. Sur les 1 400 km parcourus, non seulement celui-ci s’est montré bien plus discret, mais surtout, il n’aura pas signalé la présence du radar mobile. Où est la communauté Coyote et TomTom Live ?

La communauté Wikango a déserté les bourgades
Si cet avertisseur radar nous a permis d’éviter la photo souvenir, il vaut mieux se la couler douce dans le centre de la France. A défaut de panneaux routiers sur les nationales du Cantal qui indiquent régulièrement la vitesse à respecter, il faut bien avoir en tête votre Code de la route. Car si le conducteur derrière vous, a le pied lourd, vous poussant quelque peu à augmenter la cadence, il vaut mieux rester prudent. On n’est pas à l’abri d’un véhicule banalisé sur le bas-côté de ces grandes nationales ou la vitesse passe de 90 à 70 puis 50 km sur quelques kilomètres. Et ce n’est pas tout ! Car arrivez un peu vite sur un rond point et c’est un agent de police qui est susceptible de vous demander de vous ranger sur le côté. Du vécu ? Presque. Non pas pour la vitesse (respectée), mais pour un contrôle de papier et d’alcoolémie, révélé négatif (sans surprise). On en restera à un cordial « bonne route monsieur ». Quoi qu’il en soit, sur ces petites routes, les 743 000 membres de la communauté AlerteGPS sont inexistants. Le Wikango One indique sur son écran qu’il n’y a pas d’autre utilisateur dans votre zone…

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