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Test : Sony SMP-N200, une passerelle multimédia à éviter

Le design de la passerelle Sony est réussi, mais les services en ligne sont minimalistes et la compatibilité, décevante.

L'avis de 01net.com

Sony SMP-N200

Ergonomie et conception

3.5 / 5

Richesse des contenus

2.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/01/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Sony SMP-N200

USB Non
Ethernet Oui
Wi-Fi Oui
Sortie HDMI Oui
Sortie audio numérique optique Oui
Voir la fiche complète

Sony SMP-N200 : la promesse

Sony commercialise la SMP-N200, une passerelle vendue 129 euros, qui propose d’afficher sur un téléviseur des vidéos et des photos depuis un disque dur USB ou par le biais du réseau. La musique n’est pas oubliée et, pour la mettre en valeur, une sortie audio numérique optique est disponible. Voyons ce que vaut ce boîtier.

Sony SMP-N200 : la réalité

La Sony SMP-N200 joue la carte de la sobriété, cela pourrait lui jouer des tours. En effet, si l’absence d’un écran en façade ne pose pas de véritable problème, l’unique port USB, placé sur le côté droit, pourrait être contraignant pour l’installation du produit. Notons également l’absence de lecteur de cartes mémoire ou encore la petite télécommande fournie, minimaliste.

Certes, cette télécommande fait son travail, elle est peu encombrante, mais pour changer de langue ou pour activer un sous-titre, il faut passer par les options. Pire, le constructeur a fait l’impasse sur les câbles vidéo. En plus de débourser 129 euros pour le boîtier, il faudra investir dans un câble HDMI, pour la relier au téléviseur !

Une belle interface réactive

Ce n’est désormais plus une surprise, le boîtier SMP-N200 bénéficie d’une interface ressemblant beaucoup aux menus de la PS3 ou à ceux des téléviseurs. Des menus qui défilent de gauche à droite, puis qui se déroulent de haut en bas, de manière fluide. On en profite pour configurer le réseau Wi-Fi (port Ethernet disponible) et donner, au passage, notre première critique. Le clavier virtuel, qui apparaît à l’écran lors de la saisie de la clé de sécurité, est semblable au clavier alphanumérique des téléphones portables.

A ce stade, l’ergonomie de la télécommande, pauvre en boutons, ne facilite pas la tâche. Il faut parcourir les lettres presque une à une pour renseigner le champ. Un clavier virtuel complet aurait été plus pratique. Un défaut que nous retrouvons en testant le navigateur Internet. La saisie de l’URL passe de nouveau par ce mauvais clavier. Signalons qu’une alternative, à moitié convaincante, existe. La SMP-N200 peut accueillir un clavier en USB, mais cela condamne le seul port USB disponible et celui-ci est reconnu comme un clavier qwerty.

Une compatibilité décevante

La SMP-N200 prend en charge les fichiers vidéo en haute définition, mais fait l’impasse sur des formats pourtant très répandus. Parmi les formats lus : WMV HD, XviD HD, MPeg-4 HD (voir liste complète dans la fiche technique), mais pas les DivX. Selon Sony, le XviD étant beaucoup plus courant sur le Net que le DivX, cela ne serait pas un problème.

Au 01Lab, on ne l’entend pas de cette oreille. On aurait aimé que le produit soit certifié DivX. Rien à signaler sur les contenus partagés depuis un ordinateur portable en réseau (compatible DLNA). Chaque dossier partagé apparaît dans les menus de la passerelle, qui se charge de les classer dans la bonne rubrique : photo, musique, vidéo.

Des services en ligne juste convenables

M6 Replay, Dailymotion, Eurosport, INA, Muzu TV, Billabong, Blip TV, Wired, Epicurious, etc., le SMP-N200 se rattrape (un peu) sur l’offre de services en ligne. S’y ajoutent la vidéo et la musique à la demande du Sony Entertainement Network, qui propose de louer des contenus directement depuis le téléviseur. Si tous ces services se comportent bien, l’offre reste assez minimaliste. Ni de Tweeter, ni de Facebook. Nous vous recommandons vivement de consulter le contenu et les tarifs de Sony Entertainment Network sur le site pour savoir si vous y trouverez votre compte.

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