Motorola Moto 360 (2ème génération) 42 mm (femme) : la promesse
Rares sont les fabricants à proposer véritablement des montres connectées à destination des femmes. Un choix original que fait Motorola et qui n’est pas risques tant les différences avec la version masculine du constructeur sont minces. Côté performances comme côté OS, on retrouve exactement la même configuration que sur la Moto 360 pour hommes.
Motorola Moto 360 (2ème génération) 42 mm (femme) : la réalité
A première vue, difficile de différencier le modèle féminin de la version masculine, si ce n’est un bracelet nettement plus fin et son attache dépourvue de vis. On retrouve le cadran arrondi qui avait si bien réussi à la première génération de Moto 360, avec un coloris en or rose qui vient remplacer le cadran noir. Et pourtant ces coloris pourraient bien pousser quelques hommes à opter pour cette version tant la teinte est populaire, notamment depuis la sortie de l’iPhone 6s.
La version dorée est plutôt clinquante, mais toujours efficace pour ceux qui aiment se faire remarquer. Ce modèle est toujours très bien fini, avec en prime de nombreuses options de personnalisation. Malgré tout, l’épaisseur reste la même que sur la version masculine. Rien de gigantesque, mais l’effet est visuellement amplifié par l’étroitesse du bracelet en cuir. Cuir qui semble d’ailleurs un peu fragile à nos yeux. Malgré tout, la Moto 360 pour femme reste une belle réussite de design, qui pourra autant convenir à monsieur qu’à madame. Un bon argument pour un couple souhaitant s’offrir un exemplaire à partager selon les périodes ou la pratique sportive – cette dernière étant cependant mieux gérée par la version sport. Celle-ci embarque en effet un GPS permettant de se passer de son smartphone durant un parcours de running. En revanche, le capteur de rythme cardiaque est évidemment de la partie sur tous les modèles.
Ecran plus petit oblige, on se retrouve avec une meilleure résolution que pour le modèle de 46 mm en passant de 313 à 354 ppp. Visuellement, la différence est légère mais sensible, avec des icônes un peu plus nettes. Côté réactivité, rien à signaler grâce à la fluidité offerte par le Snapdragon 400 (512 Mo de mémoire vive). Avec un tarif de 300 euros, on n’en attendait pas moins de la part d’une montre censée être l’une des nouvelles références d’Android Wear. On regrettera toutefois la présence de la barre noire au bas de l’écran, qui abrite le capteur de luminosité. Difficile de juger l’économie de batterie qu’il permet, mais le choix d’un tel compromis n’est pas toujours évident. L’autonomie n’est d’ailleurs pas exceptionnelle, avec une journée de bons et loyaux services au grand maximum.
Comme ses autres déclinaisons, la Moto 360 pour femme propose la dernière version d’Android Wear, avec ses qualités, mais surtout ses nombreux défauts. Dès les premières heures, nous avons été victime de plusieurs bugs (deux images superposées, écran freezé), avec en prime un très joli redémarrage version MS-DOS pas vraiment user friendly. Le tutoriel de prise en main a eu beaucoup de mal à partir et est revenu une bonne dizaine de fois, malgré notre volonté de le masquer. Autant d’éléments qui font partir la relation entre l’utilisateur et sa montre sur de bien mauvaises bases.
Le manque de pertinence des applications se fait également sentir, avec des fonctions souvent très limitées ou des bugs récurrents (plusieurs redémarrages de TripAdvisor avant de pouvoir afficher les restaurants aux alentours et des applications au contenu desespérément vide). Tout n’est évidemment pas à jeter et il est toujours pratique de pouvoir répondre à la voix à un SMS, ou recevoir ses notifications (non cliquables pour la plupart) au poignet. On retrouve donc ce qui avait fait les qualités du premier modèle de Moto 360, ce qui en fait malgré tout une bonne montre connectée. Mais le manque d’améliorations commence à peser et on aimerait que l’OS de Google se perfectionne. La balle est également dans le camp des développeurs des applications tierces.
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